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LE DIALOGUE MARIN


Ô mer qui fais traîner le bord des eaux d’argent
Sur le sable et les pierres,
Azur dont le regard innombrable et changeant
A la nuit pour paupières.

Visage étincelant du monde, battement
Du temps et de la vie,
Toi qui mènes vers nous infatigablement
Ta vive et chaude envie.