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Les parfums et les bruits de l’heure
Sont sur nous,
La nature s’irrite et pleure
À genoux.
— Le soir, la lune, l’arbre et l’ombre
Ne sont là
Que pour ton cœur, et mon cœur sombre,
— C’est cela.
— Ah ! le mal que ces deux cœurs, certes,
Se feront ;
Le vent éperdu déconcerte
L’arbre rond.
La lune au ciel et sur l’eau tremble,
Rêve et luit ;
Nos deux détresses se ressemblent
Cette nuit.