Page:Noailles - L’Ombre des jours, 1902.djvu/173

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J’ai dit ce que j’ai vu et ce que j’ai senti,
D’un cœur pour qui le vrai ne fut point trop hardi,
Et j’ai eu cette ardeur, par l’amour intimée,
Pour être après la mort parfois encore aimée,

Et qu’un jeune homme alors lisant ce que j’écris,
Sentant par moi son cœur, ému, troublé, surpris,
Ayant tout oublié des compagnes réelles,
M’accueille dans son âme et me préfère à elles…