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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/103

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LXIV


Dans la douleur rien ne console,
Ni la raison, ni les paroles.
Plus rien de vif n’est convaincant.
La mort vers laquelle on se hâte
Fait languir le cœur qui l’attend,
Il faudrait l’ombre immédiate,
Et l’espoir même est fatigant !

On sait bien que l’on meurt, — mais quand ?