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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/114

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115
L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LXXI


Je suis où tu es, nulle part.
Ni toi ni moi ne sommes plus !
Je vis vaguement, au hasard,
Sachant que tout est révolu,

Et ce que j’observe et ressens
Ne fait que fixer dans mes yeux
Le livide arrêt de ton sang
Sous l’indifférence des cieux !