Aller au contenu

Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/128

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

129
L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LXXXII


Chère ombre à qui je parle bas,
Visage à jamais imprécis
Par qui je ne suis plus d’ici,
Tu sais les excessifs combats
Que ma jeunesse violente
Livrait à la mort insolente
Qui fut mon obsédant souci,
Que je craignis à chaque pas.

C’est qu’alors je ne savais pas
Que tu pouvais mourir aussi…