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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/131

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LXXXIV


L’enfance est une route ardue.
Nul être n’est assez savant
Pour capter l’esprit de l’enfant.
Malgré la profonde étendue
Qui devant son rêve s’étend,
Il n’a pas de sûre espérance
Tant son cœur timide est prudent !

— J’ai retrouvé, en te perdant,
Le dénûment de mon enfance.