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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/136

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

LXXXVIII


Je songe à ta main longuement,
Ta chère main musicienne
Qui me livre le firmament
Des musiques magiciennes
Et roule mon cœur triste et lourd
Dans leur vertigineux velours.

Mais combien plus encor m’attache
Ton instinctive et tendre main
Quand sa grâce à mon cœur arrache
Un ineffable arpège humain…