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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/156

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR


Le hasard, les désirs construisent l’aventure ;
Un jeu plaisant ou dur emmêle les humains ;
Au souffle insouciant de la forte Nature
L’actif vaisseau du temps navigue vers demain.

— Mais loin de cette agile et fine dentelière
Qu’est la criante vie aux tournoyants fuseaux,
Je sais la place étrange, et pourtant familière,
Où mon regard buté vient contempler tes os !