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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/167

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

CVIII


J’ai composé dans la souffrance,
Dans la funèbre passion,
Des poèmes sans espérance.
Ils sont ma consolation.

L’amère vérité console.
L’excès de la douleur permet
Que l’esprit, loin de toute idole,
S’attache à ce néant : jamais !