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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/169

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

CIX


L’esprit net et le cœur hagard.
Une âpre et secrète hébétude.
Les routes ne vont nulle part.
Mépris du rêve et de l’étude.

L’on se délecte intimement
De l’usure fine et suave
Qui défait à chaque moment
Le corps trop tenace et trop brave.