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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/171

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172
L’HONNEUR DE SOUFFRIR

CX


Lorsque déjà leur vie est affligeante et vaine,
Si bien que notre esprit ne peut que par bonté
Se réjouir du sang qui glisse dans leurs veines,
Ils veulent l’impudente et nette éternité !

— Et je lutte avec eux, et je maintiens mon droit
D’être un corps oublieux que presse un sol étroit,
Et qui plonge, dissous, dans la paix éternelle.
— Ah ! ne devrais-je pas, dédaignant leur querelle,