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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/36

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

XVIII


Rien ne me touche plus, je me sens morte aussi.
Mon aride tristesse ignore les soucis.
Tu m’aimais, toute chose est avec toi finie.
Mon plaisir fut ton but. Que t’importent mes pleurs !
Tu ne connaîtras pas ma penchante agonie !
— Sachant que tout est vain, et surtout la douleur,
Je n’ai pas même mis sur ta tombe une fleur…