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Page:Noailles - L’honneur de souffrir, 1927.djvu/44

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L’HONNEUR DE SOUFFRIR

Je vous ai veillés, médités,
Je vous ai nourris de mon cœur.
Sans vous que suis-je ? Les vainqueurs
Ne vivent que de charité !

— Je n’ai pas su quand le jour point,
Quand le soir se glisse au dehors,
Et nul n’a jamais à ce point
Tenu compagnie à des morts…