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L’HONNEUR DE SOUFFRIR
XXXV
Le jour, hymne silencieux,
Dans sa pure et limpide essence
Entr’ouvre à toute connaissance
Le vide consolant des cieux.
Nul voile, en ce feu bleu d’été,
Ne peut tromper la créature,
Ni masquer la simplicité
De l’inconsciente nature.