Page:Noailles - Le Cœur innombrable, 1901.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE BAISER


Couples fervents et doux, ô troupe printanière !
Aimez au gré des jours.
— Tout, l’ombre, la chanson, le parfum, la lumière
Noue et dénoue l’amour.


Épuisez, cependant que vous êtes fidèles,
La chaude déraison,
Vous ne garderez pas vos amours éternelles
Jusqu’à l’autre saison.