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LA NATURE ET L’HOMME
Nature, je reviens à vous sur toutes choses,
Je vous revois, je vous reprends, je me repose
Comme un promeneur las qui trouve sa maison,
— Je ne veux plus aimer que vos quatre saisons
Qui sont toute la joie et toute l’innocence ;
Nature, rendez-nous les matins de l’enfance ;
La vie était heureuse et pleine de vigueur,
L’air abondant et vif se donnait comme un cœur ;
La route était si grande et pourtant familière.
Au travers des fourrés et des fossés, le lierre