Aller au contenu

Page:Noailles - Le Cœur innombrable, 1901.djvu/72

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
66
IL FERA LONGTEMPS CLAIR CE SOIR


De lointains roulements arrivent de la ville…
La poussière qu’un peu de brise soulevait,
Quittant l’arbre mouvant et las qu’elle revêt,
Redescend doucement sur les chemins tranquilles ;

Nous avons tous les jours l’habitude de voir
Cette route si simple et si souvent suivie,
Et pourtant quelque chose est changé dans la vie ;
Nous n’aurons plus jamais notre âme de ce soir…