Page:Noailles - Le Cœur innombrable, 1901.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’HIVER


C’est l’hiver sans parfum ni chants…
Dans le pré, des brins de verdure
Percent de leurs jets fléchissant
La neige étincelante et dure…

Quelques buissons gardent encor
Des feuilles jaunes et cassantes
Que le vent âpre et rude mord
Comme font les chèvres grimpantes.