Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/40

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Et je me tenais les cheveux et je ne savais plus par où partir.

Elle m’a dit :

— Restez.

Elle a refermé sans hâte, nettement, une cassette qu’elle portait sur ses genoux, et puis elle m’a regardée avec bonté. C’était comme si ses larmes fondaient dans ma bouche. Et mes yeux étaient sur elle comme des mains appuyées, et mon silence disait seulement comme pour consoler, pour endormir : « Oui, ma mère, oui, ma mère… »

17 juin.

Le jeune homme était à la chapelle ce matin. J’ai souri en le revoyant parce