Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/84

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9 août.

J’ai dit que je ne pouvais pas communier en ce moment, que la pensée de la communion me rendait inquiète, troublée.

Autrefois, une religieuse qu’on ne voulait pas écouter a eu ainsi une véritable maladie nerveuse. On voit que je tombe malade, on me dispense ; c’est le médecin qui l’a demandé.

Le jour baisse ; un oiseau chante, il chante dans une touffe de bambous. Le soleil de six heures du soir ressemble à la lune qui serait chaude et rayonnante. Il est si beau que je le regarde en souriant, et il me semble que lui, maintenant, m’aperçoit et me dit :