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  SYRACUSE

Bélier couché regardant de côté


Excite maintenant tes compagnons du
chœur à célébrer l’illustre Syracuse !…
PINDARE.



Je me souviens d’un chant du coq, à Syracuse !
Le matin s’éveillait tempétueux et chaud ;
La mer, que parcourait un vent large et dispos,
Dansait, ivre de force et de lumière infuse !

Sur le port, assailli par les flots aveuglants,
Des matelots clouaient des tonneaux et des caisses,
Et le bruit des marteaux montait dans la fournaise
Du jour, de tous ces jours glorieux, vains et lents ;