Page:Noailles - Passions et vanités, 1926.djvu/23

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mais tentée la rude et joyeuse endurance des joueuses de tennis, des promeneuses alpestres, opposerait au Destin un caractère sportif, un besoin de victoire. Et c’est peut-être aux cheveux courts des femmes, qui leur donnent une alacrité de jeunes hommes, que nous devons cette énergie aisée des bienfaisantes et réconfortantes vieilles folles, qui mangent, qui boivent, conduisent des automobiles, entreprennent de faire le tour du monde, — qui dansent, qui aiment, qui sont aimées aussi longtemps qu’elles l’exigent, et jusqu’à l’heure de leur mort, de leur brave et insouciante mort !