Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/10

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Savoir que tu vis, être sûre
D’être seule à le savoir tant !
Dois-je te faire la blessure
De te rendre moins existant ?

Qui veux-tu qui jamais respire
Ton être avec tant de grandeur ?
— Et songe que tu me fais peur,
À moi, la meilleure et la pire !…