Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/12

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Parfois, abandonnée à ma hantise unique,
J’ignore que le corps a ses humbles malheurs,
Mais la souffrance alors m’aborde, ample et tragique ;
              Merci pour la douleur !

N’octroyant plus au temps ses bornes reposantes,
Tant le désir rêveur m’offre ses océans,
Tu me désapprenais la mort ; elle est présente ;
              Merci pour le néant…