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Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/135

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CX


Sans doute ma vie est plus morne,
Et plus stable aussi qu’autrefois.
Ce n’est plus l’espace sans borne
Que je poursuis ; j’assiste à toi.

Mais tandis que mes pas s’arrêtent
Auprès de ton cœur grave et sûr,
Des dieux offensés me regrettent
À quelque banquet de l’azur !