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CXLIV


Je ne veux pas souffrir du doute,
Ni que tu m’épargnes, ni même
Que, concevant combien je t’aime,
Tu m’accompagnes sur ma route.

Quels efforts pourraient comprimer
Ton ennui, ton désir, tes vœux ?
Si quelqu’un te plaît, va l’aimer !
Aborde ces yeux, ces cheveux,
Dévaste ce nouveau visage,
Goûte ce cœur riant ou sage,
Cours vers ton allègre espérance !
Tu connaîtras la différence