Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/180

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CXLV


Si même la pudeur des anges
Habitait le cœur féminin,
Je t’aurais dit ces mots étranges,
Mêlés d’arome et de venin,
Par quoi la nature impudente
Vient au secours de l’âme ardente…