Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/55

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Nous sommes désormais égaux,
Tout nous joint, rien ne nous sépare,
Je te choisis si je compare ;
— C’est toi le riche et moi l’avare,
C’est toi le chant et moi l’écho,
Et t’ayant comblé de moi-même,
Ô visage par qui je meurs,
Rêves, désirs, parfums, rumeurs,
Est-ce toi ou bien moi que j’aime ?