d’une surface, ou ce qui la termine. | Fam., Un rouge bord , Un verre de vin plein jusqu’aux bords. (Vi.) | Tout ce qui s’étend vers les extrémités de certaines choses.) Terrain, toi qui est le long de la mer , d’un fleuve , etc* I Arriver à bord. Atteindre le rivage, ( Poél., Les sombres bords, Les bords du Cocyte , l’enfer. | Au plur. , poét. , Contrées environnées d’eau. | Ruban ou galon , bande d’étoffe , dont on borde certaines parties de l’habillement. | Le côté d’un bâtiment, d’un vaisseau. — Le navire, le bâtiment même, | Bordée. | Courir bord sur bord, Louvoyer à petites bordées, tantôt à droite, tantôt à gauche. ) Fig. et fam., Être du bord de g an., Etre de son parti, de son avis. 1 Bord i bord de. loc prép. Se dit Des liquides qui remplissent toute la capacité de ce qui les contient. (Bor.)
BORDAGE. s. m. Planches épaisses qui revêtent d’un bout à l’autre le corps d’un bâtiment. (Bor-da-je.)
BORD AILLER ou BORD AYER. v. n. Louvoyer à petits bords. (Vi.) (Bor-da-Ilé [11 m.] ; ou Bor-dë-ié.)
BORDÉ, s. m. Galon qui sert à border. BORDÉE, s. f. La décharge simultanée de tous les canons rangés d’un des côtés du vaisseau, | Fig. et fam. , Beaucoup d’injures rapidement accumulées. | La routé que fait un bâtiment sur un même bord lorsqu’il est obligé de louvoyer, c’est-à-dire, d’aller en zigzag, tantôt sur un côté, tantôt sur l’autre pour arriver en q,q. endroit.
BORDER, v.a. Garnir le bord d’une étoffe, d’un meuble, etc., en y cousant un ruban, un galon, etc. | Border un filet, Attacher une corde autour d’un filet. | Border un lit, Engager le bout des draps et de la couverture entre le bois de lit et la paillasse, ou le matelas. | Border un bâtiment, Revêtir sa membrure de bordages. ) Border une planche , Relever , avec le dos de la bêche, la terre des bords. | S’étendre le long de certaines choses. | Côtoyer* naviguer le long des côtes. (Vi.) BORDEREAU, s. m. État ou note des espèces diverses qui composent une certaine somme. | Bordereau de compte, Récapitula* tion des sommes du débit et du crédit. | Bordereau de courtier , d’agent de change , Écrit constatant les opérations, les négocia-’tions faites. | Bordereau d’inscription , Acte dressé par un créancier et remis par lui à un conservateur des hypothèques. (Bor-de-rô.) BORDIER. adj. et s. m. Qui incline plus d’un côté que de l’autre. (Bor-dié.) BORDIGUE. s. f. Enceinte formée avec des claies, etc* , sur le bord de la mer, pour prendre ou retenir du poisson. (Bor^dig-e.) BORDURE, s. f. Ce qui garnit et qui orne ou renforce le bord de qq. çh. | Cadre dans lequel on met un tableau, etc. | La bordure d’un bois, d’une foret, Les arbres qui en forment la lisière. ’ ■*
BOS
BORE-’s. m. Corps élémentaire qui,W biné avec Voxygène, constitue Vacide borique.
BORÉAL, ALE. adj. (Borealîs.) Qui est ou qui se montre du côté du nord. BORÉE, s- m. {Boreas.) Le vent du nord. Poét. ’ ■
BORGNE.’ adj. des a g. et subst. Qui ne voit que d’un œil , à qui il manque un œil. iFig. et fam., Sombre et obscur. | Ancre orgne, Ancre qui n’a qu’une patte , ou qui est mouillée sans avoir, de bouée. ( Bor-rce [n m.].)
BORGNESSE. s. f, T. bas. Femme ou fille borgne. (Bor-/zë-se [n m.].)
BORIQUE, adj, m. Formé de bore et d’oxygène. (Bor-ic-e.)
„ BORNAGE, s. m. Action de planter des bornes. (Bor-na-je.)
BORNE, s. f. Pierre, arbre, ou autre marque qui sert à séparer un champ d’avec un autre. | Bornes militaires , Bornes qui indiquent les lieues , les milles , etc. | Pierre plantée debout qu’on met à côté des portes, le long des murailles, etc. | Borne-fontaine, Petite fontaine en forme de borne. | Au plur., Tout ce qui sert à séparer un État, une province d’une autre. | Fig., Limites. | Absol. , Passer les bornes, Aller trop loin. BORNER, v. a. Mettre des bornes pour marquer des limites. | Limiter , resserrer. | Fig*, Modérer, restreindre.
BORNOYER. v. a. (Se conj. c. Employer.) Regarder d’un œil , en fermant l’autre, pour mieux connaître si un alignement est bien droit. | Placer des jalons pour tracer la ligne des fondations d’un mur ou celle d’une rangée d’arbres. (Bor-noua-ié.)
BOSAN. s, m. Breuvage fait avec du millet bouilli dans de l’eau. (Bo-zan.) BOSEL. s. m. Membre rond qui est la base des colonnes, n. autr. Tore, (Bo-zël,) BOSPHORE, s. m. {Bosphorus.) Détroit qui sépare la Thrace de l’Asie Mineure ; ce* lui qui forme l’entrée de la mer d’Azof. (Bosfo-re. ) * . ’
BOSQUET, s. m. (Boscus.) Petit bois, touffe d’arbres. (Bosc-ë [c m.].)
BOSSAGE, s. m. Toute saillie laissée ex* près à la surface d’un ouvrage , soit comme ornement, soit pour y faire qq. sculpture, (Bo-sa-je.)
BOSSE, s. f. (Pusa.) Grosseur ou saillie contre nature qui se forme au dos ou à la poitrine par la déviation de l’épine dorsale ou du sternum. ( Grosseur que qqs. animaux ont naturellement sur le dos. | Éminence arrondie qu’on remarque à la surface des os plats. | Protubérance, du crâne considérée comme .indice des penchants, des dispositions morales. | Enflure, tumeur qui provient d’un coup, d’une chute. | Élévation dans toute superficie qui devrait être plate et unie. | Relief : | Ou Prages de ronde bosse, Les ou-
