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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/134

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CÀB Cabaret ’, colonne, cuve ; devant e et i, il se prononce comme VS, Ciment, céder ; et on le prononce de la même manière devant a, o , et « , quand il a une cédille au-dessous , comme dans les mots Façade, façon, reçu. [ Lorsque C doit se faire entendre devant une consonne, ou à la fin d’un mot, on le prononce comme K : Accès ( akcès.) , Cneïus (Knéius), crédit (krédit), trictrac (triktrak), du blanc au hoir (du blank au noir), etc. ÇÀ. adv. Ici. Viens çà. Fam. | Çà et là, Dé côté et d’autre. | De-çà. V, Deçà. | En çà, jusqu’à présent ( Vï.) I Ç^» interj. (Sa) pour exciter, fam. | Ça , fam. , Gela. CABALE, s. f. (Cabala.) Tradition parmi les Juifs, touchant l’interprétation mystique et allégorique de l’Ancien Testament. | L’art chimérique d’avoir commerce avec les êtres élémentaires, tels que les gnomes, etc. | Fig, , Complot formé par plusieurs personnes qui ont un même dessein. | La troupe même de ceux qui ont formé une cabale. CABALER. v. n. Faire une cabale , être d’une cabale. CABALEUR. s. m. Celui qui cabale. CABALISTE. s. m. (Cabalista.) Celui qui est savant darts la, cabale des Juifs. CABALISTIQUE, adj. des 2 g. ( Cabalisticus. ) Qui appartient à la cabale des Juifs. | Science qui a pour objet de communiquer avec les êtres élémentaires. (Ca-ba-lis-tic-e.) CABANE, s. f. (Kapané, gr.) Petite maison grossièrement construite et couverte de chaume. | Réduit formé de planches. CABANON, s. m. Petite cabane. Cachot très-obscur. (Ca-ba-non.) CABARET, s. m. {Kapéleios, gr.) Maison où l’on vend du vin en détail. | Petite table ou plateau sur lequel on met des tasses pour prendre du thé, etc. | L’assortiment de tasses qu’on met sur le plateau. | Plante nom. autrement Asaret. ( Ca-ba-rë. ) CABARETIER, 1ÈRE. s. Celui, celle qui tient cabaret. (Ca-ba-re-tié.) CABAS, s. m. Panier de jonc qui sert à mettre des figues. | Fam., Vieille voiture à l’ancienne mode. ( Ca-ba. ) CABASSET. s. m. Petit casque. (Vi. ) ( Ca-ba-së. ) CABESTAN, s. m. Cylindre de bois, posé verticalement, qu’on fait tourner an moyen de leviers , et sur lequel se roule à mesure un câble qui sert à tirer de gros fardeaux. ( Ca-bës-tan. ) CABILLAUD, s. m. Morue qu’on pêche sur les côtes de l’Océan. (Ca-bi-llô [Il m.]. ) CABINE, s. f. Petite cabane, à bord de certains bâtiments de commerce. CABINET, s. m. ( Cavum. ) Lieu de retraite pour travailler ou converser en particulier. | Cabinet d’affaires, Établissement formé par un homme qui se charge de diriger des affaires contentieuses. | Cabinet de lecture , Lieu où Von donne à lire , moyen-CAC

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nant une rétribution , des journaux et des livres. | Fig. , Clientèle, l’ensemble des ah faires dont on est chargé. | Conseil on se traitent les affaires générales de l’État. | Petite pièce d’un appartement plus retirée que les autres. | Lieu où l’on expose des objets d’étude ou de curiosité. | Tout ce ’qui est contenu dans un cabinet d’objets précieux, etc. | Buffet à plusieurs layettes, qui servait autrefois à décorer les appartements. | Cabinet d’orgue, Armoire dans laquelle il y a un orgue. | Petit* lieu couvert dahs : un jardin. (Ca-bi-në. ) CÂBLE, s. m. Gros cordage dont on se sert pour tirer ou élever des fardeaux, pour attacher les ancres des bâtiments, etc. CÂBLÉ, s. m. Gros cordon qui sert à attacher les tableaux et à relever les tentures. CÂBLEAU ou CÂBLOT. s. m. Petit câble qui sert d’amarre aux embarcations. (Câ : blô. ) CÂBLER, v. a. Assembler plusieurs cordes, et les tordre ensemble. pour n’en faire qu’une seule. CABLIAU. s. m, V* Cabillaud. CÂBLOT. s. m. V. Cable ad. CABOCHE, s. f. Tète. Fam. CABOCHON, s. m. et adj. Pierre précieuse qu’on n’a fait que polir sans la tailler. CABOTAGE, s, m. Navigation le long des côtes. ( Ca-bo-ta-je. ) CABOTER, v. n. Naviguer le long des côtes, de cap en cap, de port en port. CABOTEUR, s. m. Marin qui fait le cabotage. CABOTIER. s, m. Bâtiment dont on se sert pour faire le cabotage. ( Ca bo-tié. ) CABOTIN, s. m. Comédien ambulant. Tout comédien sans talent. CABRER (SE), v. pron. ( Capra. ) Se dit Du cheval ; Se dresser sur les pieds de derrière. | Fig., S’emporter, CABRI, s. m. ( Capra. ) Un chevreau. CABRIOLE, s. f. ( Capra. ) Le, sairt d’une personne qui s’élève agilement. | Se dit Du saut que le cheval exécute lorsque , étant en l’air, le devant et le derrière à la même hau^ icur H ueiache la ruade. La cabriole est le saut le plus élevé. Faire aller un cheval à cabrioles* * CABRIOLER, v. n. Faire la cabriole ou des cabrioles. CABRIOLET, s. m. Voiture légère , moH- t tée sur deux roues. | Petit fauteuil. ( Cabri-o-lë. ) CABRIOLEUR. s. m. Faiseur de cabrioles. CABUS. adj. m. ( CapuU) Pommé. Se dit Du chou. (Ca-bu.)

CACADE. s. f. Il n’est guère usité qu’ay 

figuré dans le sens de Imprudence, lâchée. CACAO, s. m. {Cacao esp.) Sorle d’a-