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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/139

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rs4 CAL CALENDES* s. f. pi- (Cafendœ.) Premier jour de chaque mois chez les Romains. | Prov. et fig., Renvoyer aux calendes grec* aues^ Remettre une chose à un temps qui ne viendra jamais. | Assemblée des curés de campagne, convoquée par l’ordre de Tévêque. (Ca-lan-de.) CALENDRIER, s. m. Livre ou tableau qui contient Tordre et la suite de tous les jours de Tannée. ( Vieux calendrier. Celui dont on se servait avant la réformation qui en fut faite par le pape Grégoire XIII. | Calendrier perpétuel y Suite de calendriers calculés sur les différents jours où doit tomber la fête de Pâques. | Calendrier de Flore, Table des diverses époques de Tannée où certaines plantes fleurissent. (Ca-lan-dri-é.) CALENTURE. s. f. Maladie qui attaque souvent les marins lorsqu’ils naviguent entre les deux tropiques , et qui cause un délire violent. (Ca-lan-tu-re.) CALEPIN, s.jm. Yieux vocahulaire polyglotte, composé par Ambroise Calepin. | Tout recueil de mots, de notes, d’extraits, qu’une personne compose pour son usage. CALER, v. a. Baisser. Se dit Des basses vergues , des mâts de hune ou de perroquet. | Fig. et fam., Caler la voile , ou caler, Se relâcher de ses prétentions, se radoucir. | Mettre de niveau ou assujettir autooyen d’une cale. | Y. n. Se dit D’un bâtiment dont la carène enfonce plus ou moins daiis l’eau. CALFAT. si m.. Ouvrier qui calfate les bâtiments. (Cal-fa.) CALFATAGE, s. m. Action de calfater, ou L’ouvrage même qui en résulte. (Cal-fata-je. ) CALFATER, v. a. Boucher avec de Tétoupe les joints, etc., d’un bâtiment, et L’enduire de poix, etc., pour empêcher que L’eau n’y entre. CALFEUTRAGE, s. m. Action de calfeutrer une porte, une fenêtre ; L’ouvrage qui en résulte. (Cal-feu-tra-je.) CALFEUTRER, v. a. Boucher les fentes d’une porte , d’une fenêtre , avec du papier, etc., pour empêcher que le .vent n’entre dans une chambre. | Pron., S’enfermer bien chaudement. CALIBRE, s. m. Diamètre intérieur d’un tube. | Diamètre intérieur des armes à feu , des pièces d’artillerie. | La grosseur du projectile , proportionnée à l’ouverture du pistolet , du fusil , du canon. | L’instrument qui sert à donner ou à mesurer le calibre. | T. d’archit., Yolume, grosseur. | Profil découpé sur une plaque de métal ou sur une planche de bois, qui sert à traîner les corniches de plâtre ou de stuc. | Tout instrument destiné à servir de mesure , de moule , de patron. | La qualité , Tétat , etc., d’une persiiane. CALIBRER, v. a. Donner le calibre, la CAL grosseur convenable. | Mesurer le calibre CALICE, s. m. ( Calix, ) Le vase sacré où se fait la consécration du vin dans le sacrifice de la messe. | Prov. et fig., Boire le ca~ lice, Souffrir qq, ch. de fâcheux, d’humiliant. I L’évasement en forme de coupe qui , dans beaucoup de plantes, forme l’enveloppe extérieure de la corolle. (Ca-H-se.) CALICOT, s. m. Toile de coton moins fine que la percale. (Ca-li-cô.) CALIFAT, s. m. Dignité de calife. ( Cali-fa. ) CALIFE, s. m. (Khalife. ) Nom des souverains musulmans successeurs de Mahomet, qui réunissaient le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. CALIFOURCHON (À), loc. adv. et fam. Jambe deçà, jambe delà. | Subst., fam. et fig., C’est son califourchon, C’est sa manie. CÂLIN, INE. s. et adj. Niais et indolent. | Cajoleur. Fam. ’CÂLINER (SE), v, pron. Demeurer dans l’inaction, dans l’indolence. Fam. CÂLINERIE. s. f. Cajolerie. Fam. CALLEUX, EUSE. adj. (Caltosus.) Où il y a des callosités. | Corps calleux , Longue et large bande de substance médullaire qui réunit les deux hémisphères du cerveau. (Ca-leu ; ze.) CALUGRAPHE. s. m. Celui qui s’applique à la calligraphie. (Ca-li-gra-fe.) CALLIGRAPHIE, s. f, (Calligraphia.) L’art de bien former les caractères d’écriture. (Ca-li-gra-fie.) CALLOSITÉ. s % f. (Callositas.) Endurcissement et épaississement de Tépiderme dans les endroits où ils éprouvent des frottements réitérés. | Excroissance de chair solide et sèche qui s’engendre sur les bords d’un ulcère. (Ca-lo-zi-té.) CALMANDE. s. f. Étoffe de laine lustrée d’un côté. CALMANT , ANTE, adj. et subst. masc. Qui calme les douleurs. CALMAR, s. m. Etui où l’on met des plumes à écrire. (Vi.) | Mollusque du genre des Sèches, n. autr. Cornet, CALME, adj. des 2 g. Sans agitation. CALME, s. m. Cessation complète du vent. | Tranquillité , absence d’agitation. CALMER, v. a. Apaiser, rendre calme. | S’emploie absol. | Pron., Devenir calme, s’apaiser. | V, n. a le même sens , en t. de marine. CALOMNIATEUR, TRICE. s. ( Calumniator. ) Celui, celle qui calomnie, (-tri-se.) CALOMNIE, s, f. (Catumnia.) Fausse imputation qui blesse la réputation et l’honneur. | Absol., Les calomniateurs. CALOMNIER, v. a. ( CalttmniarL) Attaquer, blesser Thonneurde qqn. par de fausses imputations. | Se dit aussi Des actions, etc. | Se prend absol.