ii6 CAM CAMIONNEUR, s. m. Celui qui conduit ou qui traîne un camion. (Ca-mi-o-neur.) CAMISADE. s. f. Attaque faite la nuit ou de grand matin, par des gens de guerre, pour surprendre les ennemis. (Vi.) (Ca-miza-de. ) CAMISARD. s. m. Nom qui fut donné aux calvinistes des Cévennes pendant leur révolte sous Louis XIY, (Ca-mi-zar.) CAMISOLE, s. f. (Camisium.) Chemisette. | Camisole de force. Camisole qu’on met à certains aliénés pour leur ôter l’u-
- age de leurs bras. (Ca-mi-zo-le.)
CAMOM1XLE. s. f. Plante odoriférante dont la fleur, qui est radiée , porte le même nom et s’emploie souvent en médecine. | Huile de camomille. V. Cameline. (Ca-momi-lle [11 m.].) CAMOUFLET, s. m. Fumée épaisse qu’on souffle malicieusement au nez de qqn. avec un cornet de papier allumé. | Fi g. et fam., Grande mortification , sanglant affront. (Camou-flë. ) CAMP. s. m. ( Campus. ) L’espace de terrain où une armée* dresse des tentes ou construit des baraques , pour s’y loger en ordre , ou pour s’y retrancher. | L’armée campée. | Au plur., Les armées en général. | Camp volant, Petite armée composée surtout ae cavalerie , qui tient la campagne pour faire des courses sur les ennemis ou pour les observer. | Camp de manœuvres , Celui où l’nn rassemble des troupes .pour les instruire en les faisant manœuvrer. | Aide-de-camp , Officier attaché à un chef militaire , et chargé surtout de porter ses ordres. | lice où l’on faisait entrer des champions , pour y vider leur différend par les armes. | Fam., Prendre le camp, pér guerpir. (Can.) CAMPAGNARD^ ARDE. r adj. Qui vit ordinairement à la campagne. | Subst., Perr sonne qui n’a pas les manières ^et la politesse qu’on acquiert dans le grand monde. (Can-pa-/ïar [n m.].) * CAMPAGNE, s. f. (Campus.) Plaine, grande étendue de pays plat et découvert. Tenir la campagne, Etre maître du pays. Battre la campagne 9 Se répandre dans une plaine , pour en faire lever le gibier.— ^Marcher en avant d’une armée pour découvrir l’ennemi. | Fig. et fam., Divaguer ; Répondre vaguement, avec dessein d’éluder une question , une objection. | Les champs en générai. | Il se dit par opposition à La ville. | Comédiens de campagne , Comédiens qui ne jouent que dans la province, | Le campement et l’action des troupes. | Pièces de’ campagne, Les pièces léger es. d’artillerie qu’on mène aisément en campagne. | Fig. et fam., Se mettre en campagne , Se donner des mouvements pour découvrir qq. ch. | Le temps durant lequel les armées sont en campagne, qui est le printemps, l’été et CAM l’automne. | Le service de mer. | La saison propre aux travaux de certains ouvriers. ( Can-pa-we [n m.].) CAMPAGNOL, s, m. Souris des champs brune et à queue courte. ( Can-pa-^o [n m.].) - . CAMPANE. s. f, (Campana.) Ouvrage de soie , d’argent filé , etc., avec de petit ornements en forme de cloches , faites auss de soie , d’or, etc. | Ornement de sculpture , d’où pendent des houppes en forme de clochette. | Le corps du chapiteau corinthien et celui du chapiteau composite. (Can-pa-ne.) CAMPANILE, s. m. ( Campanile, ) Clocher à jour ; petite tour ouverte et légère , haute , et souvent isolée , dans laquelle sont suspendues des cloches. (Can-pa-ni-le.) CAMPANULE, s. f. Genre de plantes , qui toutes portent des fleurs en forme de cloche, (Can-pa-nu-le.) CAMPANULE, ÉE. adj. En forme de cloche. (Can-pa-nu-lé.) CAMPÈCHE. s. m. Arbre d’Amérique dont le bois, très-dur et très-pesant, fournit une belle teinture rouge. (Can-pê-che.) CAMPEMENT, s. m. Action de camper, ou Le camp même. | Détachement qu’on fait partir qqs. jours à l’avance, pour s’emparer du terrain où doit camper l’armée, et pour tracer le camp. (Can-pe-man.) CAMPER, v. n. et a. Dresser des tentes ou construire des baraques , pour s’y loger en ordre , on pour s’y retrancher. I Fig. n lieu. I Faire une courte station dans un Fam., Il campe, H n’a point de logis assuré. | Fig. et fam*., Camper là qan., Le laisser, lorsqu’on l’a mis ou qu’il s’est mis dans une situation embarrassante, j Pron. et fam., Se placer. —Se mettre en certaine posture. (Can-pé.) CAMPHORATA. s. f. V, Camphrée. CAMPHRE, s. m. (Camphora.) Substance concrète, blanche et demi -transparente, d’une odeur très- forte , -d’une saveur amère et brûlante, qu’on extrait de certains végétaux. (Can-fre.) CAMPHRÉ, ÉE. adj. Qui contient du camphre. (Can-fré.) * CAMPHRÉE, s. f. Plante du midi de la France, dont on fait usage en médecine , et qui a une forte odeur de camphre. (Canfrée. ) CAMPHRIER, s. m* Laurier dont on retire du camphre. (Can-frié.) CAMPINE. s. f. Petite poularde fine. (Can-pi-ne.) CAMPOS. s. m. Mot lat. Le congé qu’on donne à des écoliers. | Heures, jours où des personnes d’étude et de cabinet se donnent qq. relâche. Fam. (Can-pô.) CAMUS, USE. adj. et subst. (Camarus.) Qui a le nez court et plat. | Fig. et fam., // est bien camus, Il a été trompé dans l’attente de qq. eh. (Ca-mu ; ze.)
