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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/158

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CAO CATOGAN, s. m. Nœud qui retrousse les cheveux et les attache près de la tête. CATON. s. m. ( Cato } n. pr. ) Nom d’un Romain célèbre par l’austérité de ses mœurs. IFig. et fa m,, Homme très-sage, ou qui afecte de l’être. CATOPTRTQUE. s. f. (Katoptron, gr.) Partie de l’optique qui explique les effets de la réflexion de la lumière, | Adj. des 2 g. Qui a rapport à la catoptriquê, ( Ca-toptric-e. ) CAUCHEMAR, s. m. ( Calca, mala.) Oppression ou étouffement qui survient quelquefois durant le sommeil, en sorte qu’on croit avoir un poids énorme sur l’estomac t mais qui cesse dès qu’on vient à se réveiller. | Fig. et fam., Homme très-ennuyeux, très-importun. (Co-che-mar.) CAUCHOIS, adj. m. .Pigeons cauchois, Gros pigeons. (Cô-choua.) CAUDATAÏRE. s. m. et adj, (CaudatattOj it. ) Celui qui porte la queue de la robe d’un cardinal. (Cô-da-tè-re.) CAUDEBEC. s. m. Espèce de chapeau de laine dont la première fabrique fut établie dans la ville de Caudebec. (Yi.) (Cô-debëc. ) CAULICOLES. s. f. pi. ( Cauliculus. ) Tiges qui sortent d’entre les feuilles d’acanthe, et qui sont roulées en volutes sous le tailloir du chapiteau corinthien. ( Cô-li-co-le.) CAURIS ou CORIS. s. m. Petite coquille qui sert de monnaie dans plusieurs contrées de l’Inde et de l’Afrique. (Co-ris.) CAUSAL , ALE. adj. (Causalis.) V. Cau-SàTIF, IVE. CAUSALITÉ, s. f. Manière dont une cause agit. (Cô-za-Ii-té.) CACSATIF, rVE. adj. (Causathus.) Se •lit Des mots , des conjonctions qu’on emploi quand on veut énoncer la raison de ce qui a été dit. (Cô-za-tif.) CAUSE* s. f. ( Causa.) Principe , ce t qui fait (prune chose est, a lieu. I Causes se--, o*ides , Les êtres créés, considérés comme ayant reçu de Dieu la faeulté de produire des effets. | Cause finale , Ce qu’on se propose pour but. — La fin, le but pour lequel on suppose que chaque chose a été faite» créée. | Être cause , oy la "cause , - Occasionner. | Motif, sujet , occasion , raison* | En jurispr., Motif pour lequel une personne

  • e détermine à. contracter. | Avec connaissance

de cause, Avec pleine connaissance de ce qu’on dit, de ce qu’on y fajt. | T. de thancellerje % À ces causes , I£n considération de ce qui vient d’être exposé. | Procès qui se plaide et qui se juge a, l’audience. | Être en cause + fetre partie au procès, Mettre hors de cause , Déclarer qu’une personne ne doit jy>int être partie au procès, | En tout état de cause , Quel que soit l’état du procès. | Fig., Avoir gain de cause , Obtenir l’avantage dans une discussion. | Ayant CAD i43 cause. F. Ayant. | Cause grasse, Cause que les clercs du palais choisissaient ou inventaient pour plaider entre eux , aux jours gras, et dont le sujet était plaisant. | Intérêt, parti. | Faire cause commune avec qqn. t Unir ses intérêts aux siens, se liguer avec lui. | À cause de. loc.’prép. Pour l’amour de, en considération de. | À cause que. loc. conj. Parce que. (Cô-ze.) . CAUSER, v. a. ( Causant) Êtn* cause, occasionner. (Cô-zc.) CAUSER, v. n. S’entretenir familièrement avec qqn. | Fig. et fam., Causer de la pluie et du beau temps , Causer de choses peu importantes. | Ellrptiq., Causer littérature, voyages, etc., Causer de littérature, de voyages, etc. | Fam., Parler trop, parler inconsidérément. . | Parler avec malignité. CAUSERIE, s. f. Babil, action de causer. | Propos indiscret. Fam. (Cô-ze-rie.) CAUSEUR, ELSE. adj. et subst. Qui aime à causer. | Se dit Des personnes qui parlent indiscrètement, qui ne gardent point le secret. Fam. (Cô-zeur ; zeu-ze.) CAUSEUSE, s. f. Petit canapé Où peuvent s’asseoir deux personnes. CAUSTICITÉ, s. f. Qualité, propriété des substances caustiques. | Fig., Malignité, inclination à dire ou à écrire des choses mordantes, satiriques. | Se dit Des traits mordants. (Côs-ti-si-té.) CAUSTIQUE, adj. des a g. et subst. masc. ( Causticus.) Brûlant , corrosif. [ Fig., Mordant, satirique, malin. (Côs-tic-e.) CAUSTIQUE, à, f,. La courbe sur laquelle concourent les rayons successivement réfléchis ou rompus ’par une surface, CAUTÈLE. s. f. ( Cautela, ) Finesse, ruse. (Vi.) | T. de droit canon, Précaution ; Absolution à eau tète. (Co-tè-le.) CAUTELEUSES EINT. adv. Avec ruse, avec finesse. (Cô-te-leu-ze-man.) CAUTELEUX, EUSE. adj. Rusé, fin, (CÔ-te-Ieu ; ze.) CAUTÈRE, s. m. (Cautcr.) Médicament qui brûle ou désorganise les parties vivantes sur lesquelles on l’applique. | Cau~ tère actuel , Chaleur très-vive concentrée sur qq. partie au moyen d’un instrument de métai rougi au feu. L’instrument même. | Cautère .potentiel, Toute composition qui a constamment et par elle-même la faculté de brûler et de corroder. | L’espèce de plaie qui résulte de l’application d’un cautère, et dont on entretient à dessein la suppuration. |Prov M fig. et pop., C’est un cautère sur une jambe de bois, se dit D’un remède qui ne peut servir à rien. (Cô-tè-re.) ÇAUTÉRËTIQUE.adj. des a g. Qui brûle, qui consume les chairs. f Caostique. (Côté- rè-ùc-e,) CAUTÉRISATION, s. f. Action de cau-