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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/196

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CI

Pierre précieuse, d’un jaune d’or mêlé d’dne légère feinte de vert. ( Cri-zo-li-te. ) CHRYSOPRASE, s. f. ( Chrusoprasos , gr. ) Pierre précieuse , d’un vert clair mêlé d’une nuance de jaune. ( Cri-zo-pra-ze. ) CHUCHOTEMENT, s. m. Action de chuchoter. Fam. ( Chu-cho-te-man. ) CHUCHOTER, v. n. et a. Parler bas à l’oreille de qqn. , pour n’être pas entendu d’autres personnes. Fam.

CHUCHOTERIE. s. f. Entretien de personnes qui se parlent à l’oreille, pour n’être pas entendues des autres. Fam. CHUCHOTEUR, ÉUSE. s. Celui, celle qui a coutume de chuchoter. Fam. ( Chucho-teur ; eû-ze. )

CHUT. Mot dont on se sert pour avertir ou ordonner de faire silence,

CHUTE, s. f. (Cadere.) Mouvement d’une chose qui tombe. | Chute d’eau , Nappe d’eau courante qui tombe brusquement d’un certain niveau dans un autre. | La chute des feuilles, La saison où les feuilles tombent. | Au théâtre, La chute du rideau , Le mouvement du rideau lorsqu’on le baisse. La chute du Jour, Le moment où la nuit arrive. |T. de médec. , se dit Des parties du coq>j qui s’en détachent toul-à-fait et qui tombent. | Se dit Du simple déplacement de certains organes qui abandonnent leur position naturelle. | Fig., Disgrâce, malheur, catastrophe, renversement. | La chute d’une pièce de théâtre , Son mauvais succès, |Fig. , Faute envers Dieu , faiblesse criminelle. | Fig. , La* pensée qui termine une petite pièce de poésie, comme une épîgramme, un couplet de chanson , etc. | La chute d’une période , La fin, le dernier membre d’une période. CHYLE, s. m. ( Chrlus. ) Liquide blanchâtre qui se sépare des aliments pendant l’acte de la digestion , et qui est porté , par les vaisseaux lactés et le canal thoraclnque , dans la circulation. ( Chi-le. ) CHYL1FÈRJ ?. adj. des a g. (Chylus , ferre. ) §e dit Des vaisseaux qui portent le chyle. ( Chi-li-fè-re. )

CHYLIFICATION. s. f. (Chylus, faccre.) Formation du chyle par suite de la digestion. (Chi-li-fi-ca-sion.)

CI. adv. de lieu. Ici. Il indique L’endroit où est celui qui parle, ou du moins un lieu proche de lui , ou bien encore une chose présente. (Dans les épitaphes, Ci-gtt, etc. , Ici est enterré , etc. I II se met t dans les comptes , avant le chiffre qui indique le montant de chaque article : Quatre aunes d’étoffes , à vingt francs , ci 80 fr. (Il se joint à la loc. interrogative Qu est-ce ? et se met immédiatement après. Quest-ce-ci ? | Se joint ou avec le pronom démonstratif Celui : Celui-ci, Celle-ci, Ceux-ci , Celles-ci ; ou avec les subst. , quand ils sont précédés du démonstratif Ce ou Cet : Ce livre-ci , Cet homme-ci , Cette femme-ci , A ces heures-ci ; CIG


et alors il s’oppose qqf. à l’adv. Là , qu’on joint de même au pron. démonslr. , et aux noms subst. » pt)ur indiquer que la chose dont on parle est éloignée. Celui-ci est bon, mais celui-là est meilleur, | Se joint à la prép. Par ; et l’on dit : Par-ci , par^Ià , En divers endroits, de côté et d’autre. — À diverses reprises , à diverses fois , et sans aucune suite. | Ci se met devant les prép. Dessus , dessous, devant, après, et contre, pour former les loc. adv. : Ci-dessus, ci-devant, ci’ après, marquent, dans un discours, Ce qui précède ou ce qui suit. | t Ci-devant, Autrefois. Les ci-devant récollets, Ci-dessous , Le dessous du lieu où Ton est. | Ci-contre , désigne La page , la colonne , etc. , qui est vis-à-vis , à côté de celle qu’on lit. Sert à désigner qu’une somme sera rapportée en addition. [ Ct se met après la prép, Entre, et sert à marquer Le moment où Ton parle. ( si. ) *

CIBLE, s. f. Planche ou but contre lequel on lire avec un arc, un fusil, etc. ,*et qui a au milieu un point noir où Ton vise. ( Si-ble. )

CIBOIRE, s. m. (Ciborittm.) Tase sacré où l’on conserve les saintes hosties pour la communion des fidèles. ( Si-boua-re. ) CIBOULE, s. f. ( Cœpula. ) Petit oignon bon à manger en salade et en ragoût. |Prov. et pop. , Marchand d’oignons se connaît en ciboules, On est difficilement trompé sur les choses de son métier. ( Si-bou-le. ) CIBOULETTE, s. f. Nom vulgaire de l’espèce d’ail, n. autr. Civette. ( Si-bou-îc-te. ) CICATRICE, s. f. ( Cicatrix, ) Marque des blessures, des plaies, qui reste^ après la guérison ; peau, tissu de nouvelle formation qui réunit ou recouvre les parties divisées ou ulcérées. | Fig., Tout ce qui affecte profondément notre âme. | Fig. , Les atteintes portées à l’honneur, à la réputation. ( Sica-tri-se. )

CICATRISER, v. a. Il se dit Des remèdes qui aident à fermer une plaie. | Faire des cicatrices. | Pron. , se dit D’une plaie presque guérie, qui commence à se fermer. (Sica-tri-zé. )

CICÉRO. s. m. ( Ciccro , n. pr. ) Caractère d’imprimerie qui est entre le saint-augustin et la philosophie. ( Si-sé-ro. ) CICEROLE. s. f . ( Cicercuta. ) ,Nom jlonné par les botanistes au pois chiche. ( Si-sé-ro- le. )

CICERONE, s. m. ( Cicérone, it.) ( Mot ita.) Celui qui montre aux étrangers les curiosités d’une ville. ( Chi-ché-ro-né. ) CICÉRONIEN, IENNE. adj. ( Ciceronianus. ) Qui est imité de Cicéron. Se dit Du style, des phrases, etc. ( Si-sé-ro-ni-m ; ë-ne.)

CICISRÉE. s. m. V. Segisiiée.

CICUTAIRE. s. f. {Cîcutaria.) Plante ombellifère qui ressemble beaucoup à la ciguë #