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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/231

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2l6 COM d’un corps qui peut être comprimé. (Conprë-si-bi-li-té. ) COMPRESSIBLE, adj. des a g. Qui peut être comprimé. (Con-prc-si-ble.) COMPRESSEE, 1TE. adj. Qui sert à comprimer. (Con-prc-sif.) COMPRESSION, s. f. ( Compressa.) Action de comprimer, ou L’effet qui est produit dans ce qui est comprimé. ( Con-prèsiôn. ) COMPRIMER, y. a. (Comprimera) Presser avec force, serrer de manière à réduire à un moindre volume. | Fig., Empêcher d’agir, d’éclater. | CoMraïaié, ée. adj., Qui est aplati sur les côtés, (Con-pri-mé.) COMPROMETTRE, v. n. (Compromittere. ) (Se conj. c. Mettre. ) Consentir réciproquement , par acte, de se rapporter au jugement d’un ou de plusieurs arbitres. | V. a. Commettre qqn., Fexposer à se trouver dans qq. embarras, à qq. chagrin. (Con-pro-më-tre.) COMPROMIS, s. m. ( Compromission. ) Acte par lequel deux ou plusieurs personnes promettent de se rapporter de leurs différends au jugement d’un ou de plusieurs arbitres. | Fig., Mettre en compromis, Commettre. (Con-pro-mi.) COMPTABILITÉ, s. f. (Computabilis.) Obligation de rendre compte ; ou La manière, l’action de rendre et d’établir des comptes. (Con-ta-bi-Ii-té.) COMPTABLE, adj. des a g. et subst. (Computabilis.) Qui est assujetti à rendre compte. | Quittance comptable. Quittance revêtue des formes nécessaires pour être allouée par qui il appartient. (Con-ta-ble.) COMPTANT, adj. m. Argent comptant, deniers comptants. Argent en espèce, argent compte sur-le-champ. — Fam., Chose promise, et qui ne peut manquer. | Fam., Prendre qq. ch. pour argent comptant, Croire trop facilement ce qu’on nous dit ; Faire trop de fond sur de simples apparences. | Subsl. , Argent comptant. Fam. | Petit comptant, se disait, au Trésor royal , Du bureau où l’on payait les sommes au-dessous de mille livres ; et, Grand comptant , Du bureau où Ton payait toutes les sommes au-dessus de mille livres. | Adv. Payer comptant. Prov. et fig,, Payer comptant, Rendre sur-le-champ les- bons ou les mauvais offices qu’on a reçus. (Con-tan.) COMPTE s, in. ( Computum. ) Calcul , nombre. [ Bois de compte, Le bois qui se vend à tant de bûches par corde, j Fam., Cela n’est pas décompte, Ne doit pas compter. | Compte rond, dans l’usage commun, Un nombre composé de dizaines, de centaines ou dç* milliers sans fraction. Quand on compte par espèces, Compte rond se dit D’un nombre de ces espèces sans fraction. | Fig. et fam., Compte borgne , Compte dont les articles ne sont pas clairs. On le COM dit aussi par opposition à Compté rond, f De compte fait, En comptant bien, J Fatre le compte à un domestique, lui donner son compte, Lui payer , eu le renvoyant , ce qui lui est dû de ses gages. Donner à un ouvrier son compte, Lui payer ce qui lui est dû.J Fi^. et la m., Donner à qqn m son compte. Le traiter d’action ou de paroles comme il ïe mérite. Se prend en mauvaise part. [ Avoir à bon compte , faire bon compte , Avoir à bon m arche, faire bon marené. y ivre à bon compte, "Vivre à bon marché. Boire, manger, rire à bon compte, Sans s’embarrasser de ce qui se passe ni de ce qui peut arriver. | Fam., Faire son compte, Trouver du profit i de l’avantage. — Se * proposer, ou S’attendre à , espérer que, etc. j Avoir son compte, Avoir ce qu’on désire, ou Êire bien dans ses affaires. | Ils sont encore tous deux loin ; de compte, se dit De deux personnes qui sont en marché de qq. ch., et qui ne peuvent tomber d’accord.] Fig,, J ce compte-là, Selon cette supposition. | Petit nombre que Ton jette de la main, et qui, étant plusieurs fois réitéré, fait la somme, le nombre que l’on demande. | État ou écrit contenant le calcul, la supputation de ce qui a été reçu, dépensé, avancé ou fourni. | Avoir une chose en compte , L’administrer, en disposer, à la charge d’en rendre compte à qui de droit. | Cour des comptes , Cour supérieure établie pour examiner et juger les comptes de ceux qui ont manié les deniers de l’État : elle a remplacé la Chambre des comptes , qui avait les mêmes attributions. | J^tre de. bon compte, Être fidèle dans les comptes que Ton rend. — Fam., Parler sans feinte, sans aucune dissimulation. | Fig. et fam., Son compte est bon, On lui fera un mau- t vais parti. | À compte, Manière de parler abrégée, pour dire qu’On a donné ou reçu qq. ch. sur la somme due. | À-comptk. subst. Voila un bon à-comj)te. | Être de compte à demi avec qqn., Etre en société d’intérêt avec qqn M et partager par moitié’ les bénéfices et les pertes. J Cela est sur le compte , au compte d’un tel, C’est à lui à le, payer. | Pour le compte de qjn., En vertu de la commission que l’on a reçue de lui. | Pour mon compte, Pour ce qui me regarde, quant à moi. | Fig., Sur le compte de qq., Sur ce qui le concerne. | Mettre une histoire, etc., sur le compte de qqn. it Le donner pour en être Fauteur. — ■ Faire croire qu’elle lui est arrivée/ | Fig., Prendre sur son compte , Se - charger de qq. ’ ch. ,’ ' s’en rendre responsable. | Fig., Tenir 1 compte à qqn. ctune chose, Lui en savoir’ gré. | Fig., Faire compte , tenir compte de L qqn., de qq. cit., L’estimer, Ta voir en considération. d’elle, El Cette femme ne tient pas compte e néglige sa ligure, son ajuste-’ ment ;— Elle a peu de soin de sa réputations