Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/256

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CON paquets , pour qu’ils soient exempts des frais de poste. ( Con-tre-sin. ) CONTRE-SENS. s. m. Sens contraire au sens naturel d’un discours , d’une proposition, d’une phrase, etc. | Tout sens différent du sens véritable d’un texte. (Toute manière de lire, de prononcer,* de déclamer, etc. , qui ne s’accorde pas avec le sens des paroles

  • | Se dit Des étoffes, du linge, et d’autres

choses , et signifie qu’elles ne sont pas dans le sens , du côté où elles doivent être, | Se dit fig., en parlant Des affaires. | À contre -sews. loc. adv. qui signifie à Contresens. ( Con-tre-sans. ) CONTRESIGNER, v. a. Signer un acte , en vertu des fonctions qu’on exerce , après que celui dont cet acte émane y a lui-même apposé sa signature. | Se dit Des lettres qui viennent des bureaux d’une administration supérieure, et sur l’enveloppe desquelles on met le nom du ministre ou de l’administrateur qui les envoie. (Con-tre-si-//é [n m.].) CONTRE-TEMPS, s. m. Accident inopiné qui nuit au succès d’une affaire , et qui rompt les mesures qu’on avait prises. | Certain pas de danse. | L’action d’appuyer sur le temps faible d’une mesure, et de passer Îlus ou moins légèrement sur Je temps fort. À contre-temps, loc adv. Mal à propos, en prenant mal son temps. (■ — tan.) CONTRE-TERRASSE, s. f. Terrasse appuyée contre une autre plus élevée. ( — tera-se. ) CONTRE-TIRER. v. a. Faire la contreépreuve d’une estampe. | Contre-tirer un tableau , une carte , etc. , Les copier trait pour trait par le moyen d’une toile fine, etc. , qu’on met dessus. CONTREVALLATION. s. f. (Contra, valhtm, ) Fossé et retranchement qu’on fait autour d’une place assiégée pour empêcher les sorties de. la garnison. (Con-tre-vaMasion. ) CONTREVENANT, ANTE. s. Celui, celle qui contrevient. CONTREVENIR/ v. n. Agir contre qq. loi , qq. ordre , etc. , ou contre qq. obligation qfue l’on a contractée. CONTREVENT, s. m. Grand volet de bois qui s’ouvre et qui se ferme du côté extérieur de la fenêtre , et qui sert à garantir du vent, de la pluie, etc. (Con-tre-van.) CONTRE-VÉRITÉ, s. f. Ce qu’on dit pour être entendu dans un sens contraire à celui que les paroles expriment. CONTRIBUABLE, s. m. Celui qui doit contribuer, qui contribue au payement des impositions, des dépenses publiques. CONTRIBUER, v.n. (Contribuerez) ; Aider, de qq. manière que ce soit, à l’exécution, au succès d’un dessein, |d*une entreprise ; avoir part à un certain résultat. | Payer une part de qq. dépense ou charge commune. |Se dit Des sommes qu’on paye aux ennemis pour CON a/ji se garantir du pillage et des autres exécution* militaires. CONTRIBUTION, s. f. (Contribution) Ce que chacun donne pour- sa part d’une dépense, d’une charge commune. | Ce que sont forcés de payer ou de donner les habitants d’un pays occupé par l’ennemi pour.se garantir du pillage. ( — bu-sion.) CONTRISTER, v. a. (Contristare.) Affliger, causer du chagrin. CONTRIT, ITE. adj. Qui a un grand regret de ses péchés.) Par plaisanterie, Triste, affligé, mortifié. (Con-tri.) * CONTRITION, s. f. (Contritio.) Regret qu’on éprouve d’avoir péché, et qui a pour principe l’amour de Dieu. (Coivtri-sion.) CONTRÔLE, s. m. Registre douUe qu’on tient pour la vérification d’un rôle, d’un autre registre , etc. Le registre double qu’on tenait dtts expéditions des actes de finances et de justice , pour en assurer davantage la conservation et la vérité. | Se disait Du droit de contrôle. | L’état nominatif des personnes qui appartiennent à un corps , à une troupe. | Vérification. | La marque qu’on imprime sur les ouvrages d’or et d’argent, pour faire foi qu’ils ont payé les droits, et qu’ils sont au titre fixé par la loi. | Le lieu où l’on met le contrôle. Le bureau où se tiennent les contrôleurs d’uu théâtre. | Fam. ; Censure , critique. CONTRÔLER, v. a. Mettre sur le contrôle. (Vi.)| Vérifier. (Mettre le contrôle sur les ouvrages d’or et d’argent , pour en constater le titre, etc. | Reprendre , critiquer, censurer les actions, les paroles d’autrui. CONTRÔLEUR^, m. Celui dont la charge est de tenir registre de certaines choses, ou d’en faire la vérification. | Dans la maison des princes , L’officier qui est chargé de fonctions à peu près semblables à celles qu’exerce le maître d’hôtel dans la maison d’un particulier. | Kam., Celui qui se mêle de censurer, de contrôler les actions d’autrui. Au fém. , Contrôleuse. CONTROUVER. v. a. Inventer une fausseté. CONTROVERSE, s, f. ( Controversia.) Débat, dispute, contestation sur une question, sur une opinion, etc. |La dispute qui a. pour objet des points de foi , entre les catholiques et les sectes dissidentes. | Étudier ia controverse , Étudier les matières de controverse. (Con-tro-vër-se.) CONTROVERSÉ , ÉE. adj. Disputé , débattu de part et d’autre. ( — vër-sé.) CONTROVERSISTE. s.m.Celui qui traite, par écrit ou autrement , des sujets de controverse. ( — vër-sis-te.) CONTUMACE, s. f. (Contumacia.) Le refus , le défaut que fait un accusé de comparaître devant le tribunal où il est appelé. ( — ma-se.) CONTUMACER. v. a. Instruire la con-