Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/259

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donner ; État des choses qui sont coordonnées. ( — na-sion.) COORDONNER, v. a, (Cum , ordo.) Arranger certaines choses entre elles suivant les rapports qu’elles doivent ou peuvent avoir ; les disposer convenablement pour un but, une fin. | Coordonnées, subst. f, plur. Les abscisses et les ordonnées d’une courbe , considérées ensemble , et relativement les unes aux autres. ( — do -né») COPAHU. s. m. Espèce de baume ou de térébenthine qu’on tire , par incision , d’un arbre du Brésil appelé Co payer, et qui est employée en médecine contre les maladies des voies urinaires. (Co-pa-u.) COPAÏER. s. m, V, Copayer. COP AL. s, m. Gomme d’une odeur agréable qu’on tire par incision de plusieurs espèces d’arbres de la Nouvelle-Espagne, COPARTAGEANT, ANTE. adj. et s. Qui partage, qui esj appelé à partager, avec un Ou plusieurs autres , une chose qcq. (Co-parta-jan. ) COPAYER. s. m. (Qqns. écrivent Copaîer

  • ) Arbre fort élevé , de la famille des

Légumineuses, qui croît dans les forets du Brésil , et dont on retire la térébenthine de copabu. (Co-pa-ié.) COPEAU, s. m, ( Copis. ) Éclat , morceau de bois que qq. instrument tranchant fait tomber du bois qu’on abat ou qu’on met en oeuvre. (Co-pô. ) » COPECK. s. m. F. Kopeck. COPERMUTAJNT. s. m. Chacun de ceux qui permutent ensemble leurs bénéfices, et en général de ceux qui prennent part à un échange. (Co-për-mu-tan.) COPHTE ou COPTE, s. m. Nom qu’on donne aux chrétiens originaires d’Egypte, et qui sont la secte des jacobites ou eutychéens. — Adj., Un moine coplite. La langue cophte^ ou Le copltte, L’ancienne langue des Égyptiens. (Cof-te ; ou Cop-te.) COPIE, s. f. Écrit fait d’après un autre. | Le devoir que l’écolier remet au professeur. | L’imitation exacte de qq. ouvrage de peinture , de sculpture ou de gravure, quand elle n’est pas de la même main que l’original. | Fam. , Un portrait, par opposition À la personne qui y est représentée. | Tout ouvrage dont l’idée, le plan, etc., sont empruntés d’un autre ; se prend en mauvaise part. | Toute personne qui s’attache à en imiter une autre dans ses actions, dans ses manières, etc. | T. dimpr. , L’écrit ou l’imprimé d’après lequel on compose. COPIER, v. a. Faire la copie d’un écrit, limiter avec exactitude un tableau, une statue , etc. | Imiter, exprimer par l’imitation , les actions , les gestes , les manières , etc. , de qqn. | Copier un auteur, un artiste , Tacher d’imiter sa manière. ] Copier la nature , Imiter la nature. | Contrefaire qqn. par dérision. | Pron., se dit D’un peintre qui se répète, COQ D’un auteur qui n’a, point d’idées neuves » qui ne sait point varier les formes qu’il emploie. COPIEUSEMENT, adv. Avec abondance , beaucoup. ( Co-pieu-ze-man. ) COPIEUX, EUSE. adj. (Copiosus.) Abondant. (€o-pieu ; ze.) COPISTE, s. m. Celui qui copie. | Celui qui s’attache à imiter la manière d’un artiste, le style d’un auteur. COPROPRIÉTAIRE, s, des i g. Celui ou celle qui possède par indivis, avec un autre, une maison , une terre , etc. ( — é-tè-re.) COPTE, s. m. V. Cophte. COPTER. v. a. (Koptd, gr.) Faire sonner une cloche en la frappant seulement d’un côté avec le battant. COPULATIÏ’ , IVE. adj. Qui sert à lier. [ Il ne s’emploie guère que dans cette locution, conjonction copulatwe. Et est une cônjonctiou copulative. Il s’emploie aussi comme subst. féin. La copulative Et. COPULE. s. f. (CtyWa.)Le mot qui lie le sujet d’une proposition avec l’attribut. COQ. s. m. Oiseau domestique qui est le mâle de la poule. | Coq d’Inde (on ne pronnpnee pas le Q), Le dindon , le mâle de la dinde. Le mâle de la perdrix. | Celle figure de coq qu’on met sur la pointe des clochers des églises , et qui sert de girouette. | Fam*, Homme qui est le plus riche, le plus considéré d’un village, d’une paroisse de campagne. | Coq-d es-jardins , ment lie de coq, ou herbe au coq, Plante corymbifère, dont l’odeur est agréable, et qui est employée en médecine, | Le coq d’une montre , La pièce d’une montre qui couvre et maintient le balancier. (Coc.) COQ. s. m. (Coquus.) Sur les grands bâtiments, L’homme qui fait la cuisine de l’équipage. | Dans les corderies, L’ouvrier qui fait chauffer le goudron. COQ-A-L’ANE. s. m. Discours qui n’a point de suite, de raison. I Co-ca-tà-ne.) COQUE, s. f. ( Coucha.) fcnveloppe extérieure de l’œuf. | Œufs à la coque, OEufs cuits dans leur coque, et qu’on mange en y trempant des mouillettes. | L’enveloppe ligneuse de la noix, de l’amande, etc. | La coque d’un navire. Le corps d’un navire, abstraction faite du gréementet de la mâture. | Coques y Demi-perles qu’on rémjiit ordin, deux à deux, de manière quelles imitent des perles entières. | L’enveloppe de ceriains fruits ou de certaines semences. | L’enveloppe où se renferment le ver à soie et autres larves d’insectes qui filent. ( Coc-e. ) COQUECIGRUE. s. f. Baliverne, conte en l’air. ( Coc-e-si-grue. ) COQUELICOT. s.*m. Espèce de pavet, ( Coc-e-li-cô. ) • COQUELOURDE. s. f. Nom vulgaire d’une espèce d’anémone. | Autre plante qui sert à l’ornement des parterres. (Coc-e-iour-de.)