Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/276

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

cou ht ÇVu) J Le mur ordin. rectiligne qui est entre deux bastions , et qui en joint les flancs. COURTISAN, s. m. Celui qui est attaché à la cour, qui fréquente la cour. | Celui qui courtise qqn., qui cherche à lui plaire, pour en obtenir qq. ch. (Cour-ti-zan.) COURTISANE, s. f. Femme de mœurs déréglées qui se distingue par une certaine élégance de manières , et qui se plaît à être courtisée. | Se dit Des femmes de cette espèce chez les peuples de l’antiquité et dans les grandes villes d’Italie. (Cour-ti-za-ne.) COURTISER, v. a. Faire la cour à qqn. dans l’espérance d’en obtenir qq. ch. JFam.. Courtiser une femme, Etre assidu •auprès d’elle» chercher à lui plaire. (Courti-zc. ) COURT-JOINTE, ÉE. adj. Se dit D’un cheval, d’une jument dont les articulations inférieures sont trop courtes. (Cour-join-té.) COURTOIS , OISE. adj. ( Cortese , it.) Civil , gracieux dans ses discours et dans ses manières. | Armes courtoises, s’est dit Des armes dont on se servait dans les tournois, parce que la pointe et le tranchant en étaient émousscs. (Cour-loua ; ze.) COURTOISEMENT, adv. D’une manière courtoise. ( Cour-toua-ze-man. ) COURTOISIE, s. f. Civilité. | Bon office. Fam. (Cour-toua-zie.) COUSEUSE. s, f. Femme qui coud. (Se dit Des femmes qui cousent les livres poulies brocher. ( Cou-zeu-ze. ) COUSIN , INE. s. (Cugtno, it.) Se dit De ceux qui sont issus ou qui descendent, soit de deux frères, soit de deux sœurs, soit du frère ou ’de la sœur. | Se dit Ile ceux qui sont bons amis, qui vivent en bonne intelligence. Ils sont grands cousins. Si ’vous faites telle chose nous ne serons pas cousins . (Cou* tin ; i-nc. • COUSIN, s. m. Sorte de moucheron dont la piqûre et le bourdonnement sont fort importuns. COUSINAGE, s. m, La parenté qui existe entre cousins. | Toute rassemblée des parents. L’ara, (Cou-zi-na-je.) CO USINER, v. a. Appeler qqn., cousin, (Yi.) ] V, n. Faire le parasite chez l’un et chez l’autre, sous prétexte de parenté ou d’amitié. Fam. (Cou-zi-né.) COUSINIÈRE. s. f. Rideau de gaze dont on entoure un lit pour se garantir des cousins. (Cou-zi-niè-re.) COUSSIN, s. m. Sorte de sac cousu de tous les côtés, et rempli de plumes, ou de ain, etc., pour s’appuyer, pour s’asseoir, ou pour mettre les fùeds dessus. (Cou-sin.) COUSSINET, s. m. Petit coussin (Cousi-nè. ) . COÛT. s. m. Ce qu’une chose coûte. J Les menus coûts, Les petites dépenses. (Cou.) COU a6i , ’COÛTANT, adj. Prix coûtant , Le prix qu T une chose a coûté. COUTEAU, s. m. Instrument composé d’une lame et d’un manche, et qui sert ordin. à couper, surtout à table. | Couteau pendant, Homme qui en accompagne toujours un autre, et qui est prêt à le servir en toute occasion, | Manche de couteau, Espèce de coquillage bivale. | Ppct,, Un poignard, L’instrument avec lequel on égorgeait les victimes chez les anciens. | Se dit De certains instruments, de formes assez diverses, qui servent en général à couper, à tailler , à racler, etc. | Ëpée courte qu’on porte au côté, j Pop., Jouer des couteaux, Se battre à l’épée. (Cou-tô.) COUTELAS, s. m. Sorte d’épée courte et large, qui ne tranche que d’un côté. (Cou-te-lâ,) COUTELIER, 1ERE. s. Celui, celle dont le métier est de faire, de vendre des couteaux, ciseaux, rasoirs. (Cou-te-lié.) COUTELIÈRE, s. f. Étui dans lequel on met plusieurs couteaux. (Vi.) On dit Une botte à couteaux. COUTELLERIE, s. f. Méiicr de coutelier ; art de faire des couteaux, des ciseaux, des rasoirs, etc. | Atelier où Ton fait des couteaux, etc. | Coll., Les ouvrages que font ou débitent les couteliers. (Cou-rë-Ie-rie.) COÛTER, v. n. (Constarc.) Être acheté à un certain prix. | Se dit en parlant De la dépense que l’on fait pour qq. ch. Être cause de qq. perte, de qq. douleur, de qq. soin, etc. | Se dit Des choses que Ton ne fait qu’à regret, auxquelles on ne se détermine que difficilement. | lit en ne lui coûte. Il n’épargne rien, ou il ne trouve rien de ridicule. | Fam., Coûte aue coùte^ À qq. prix que ce sôit, quoi qu’il puisse arriver. COÛTEUX, EUSE. adj. Qui engage à de la dépense. ( Cou-teu ; ze. ) GOUTTER, s. m. Ouvrier qui fait des coutils. (Cou-tié.) COUTIL, s, m. ( Culcita.) Espèce de toile faite de fil de chanvre ou de lin , qui est lissée et fort serrée , propre à faire des lits de plume, des tentes, etc. (Cou-ti.) COUTRE. s. m. (Culter r ) Fer tranchant qui fait partie de la charrue, et qui sert à fendre la terre quand on laboure. COUTUME, s. f. (Costume y it.) Habitude contractée dans les mœurs, dans les manières, dans les discours , dans les actions, | Ce qui est devenu en qq. sorte une obligation ou un engagement, parce qu’on l’a souvent pratiqué. | S’emploie en parlant De ce qni arrive souvent aux choses inanimées. | Ce qu’on pratique ordin. en de certains pays et en de certaines choses. | Certain droit municipal qui , s’ étant établi par l’usage et par la commune pratique d’une ville, d’une province on d’un canton , y tient lieu et a force de loi. I I*e recueil du droit coutumier de qq, pays.