CRE CRÀTICULER. v, a. V. GftATtcuï.ER. (Cra-ti-cu-lé [c m.].) CRAVACHE. * s. f. Fouet ’d'une seule pièce , qui a la forme d’une badine, et dont on se sert ordin. quand on monte à cheval, CRAVAN. s, ni* Oiseau aquatique de la grosseur du canard , et dont le plumage est noir. | Coquillage qui s’attache aux navires lorsqu’ils sont long-temps à la mer. CRAVATE, s. m. Cheval de Croatie. Cheval cravate. | Nom qu’on donnait anciennement aux soldats de certains régiments de cavalerie légère. CRAVATE, s. f, Mousseline, batiste, ou autre étoffe légère , que les hommes se mettent ordin. autour du cou , et qui se noue par devant. | La cravate d’un drapeau, L’ornement de soie qu’on attache au haut de la lance d’un drapeau , et dont les bouts sont pendants, CRAYON, s. m. (Crëta.) Petit morceau de pierre de mine, ou de qq. autre matière colorée propre à dessiner. | La manière de dessiner , ou La manière dont une chose est dessinée. | Tout dessin fait au crayon ; Tin portrait fait de cette manière. | La description qu’on fait de qq. personne. (Vi.) | La première idée , au le premier dessin d’un tableau, qu’on trace avec du crayon. | Se dit en parlant Des ouvrages d’esprit. | Une petite baguette de bois, qui renferme un crayon, et dont on se sert pour tracer , marquer , écrire , etc. (Crè-ion.) CRAYONNER, v. a. Dessiner avec du crayon, | Dessiner grossièrement, mettre seulement les premiers traits. ( Crè-io-né, ) CRAYONNEUR* s. in. Celui qui crayonne. Se dit par dénigrement. ( Crë-io-neur. ) CRAYONNEUX, EUSE. adj. Qui est de la nature du crayon. ( Crë-io-neu ; ze. ) CRÉANCE, s. f. (Crcdere.) Croyance, foi. | L’avantage d’être cru. | Donner créance à une chose , Faire qu’on y ajoute foi. | Croyance religieuse, (Vi.) I L’instruction secrète qu’un souverain confie à son ministre pour en traiter avec un autre souverain. | Chien de bonne créance, Chien sûr ; Oiseau de peu de créance , Oiseau peu sûr. ( Cré-an-se. ) CRÉANCE, s. f. Dette active ; titre, droit qui rend une personne créancière d’une autre. CRÉANCIER, 1ÈRE. s. Celui, celle à qui , il est dû de l’argent ou qq. autre chose qui se peut estimera prix d’argent. ( Cré-an-sié. ) CRÉÂT, s. m ; ( Creato, it. ) Celui qui sert de sous-écuyer dans une école d’équilalion. ( Cré-a. ) CRÉATEUR, s. m. ( Creator.) Celui qui crée, qui tire du néant. lïeccvoir son-Créateur, Recevoir la sainte communion. | Celui qui a inventé une chose. | Adj . , il fait au fcnV. Créatrice. CRÉATION, s. f . ( Çreatio. ) Action par CRE a65 laquelle Dieu crée.|Absoh, La création du monde. (L’univers, l’ensemble des êtres créés. |Se dh en parlant De ce que l’homme invente, forme, établit. I L’action de fonder qq, institution, d’établir de nouveaux em« plois, de nouvelles rentes, etc. | Se dit d’Un ouvrage d’art , d’une composition littéraire. ( Cré-a-sion. ) CRÉATURE, s. f. ( Creatura. ) Un être créé. | Se dit , ordin. , Des femmes et des enfants. | Personne qui tient sa fortune ou son élévation d’une autre. | Se dit Des cardinaux t pour exprimer qu’ils sont de la création de tel pape. CRECELLE, s. f. (Krekclos, gr. ) Moulinet de bois qui fait un bruit aigre, et dont on se servait autrefois , au lieu de cloches , le jeudi et le vendredi de la semaine sainte. ( Cré-së-le. ) CRÉCERELLE, s. f. ( Crecarella , it. ) Espèce d’oiseau de proie. ( Cré-se-rë-le. ) CRÈCHE, s. f. La mangeoire des bœufs, des brebis et autres animaux semblables. | Absol. , La crèche où Notre-Seigneur fut mb au moment de sa naissance, dans l’étable de Bethléem. CRÉDENCE. s. f. ( Credenza, it. ) Sorte de petite table qui est au côté de l’autel, et où l’on met les burettes, le bassin et les autres choses qui servent à qq. cérémonie ecclésiastique. (Dans les collèges, etc., L’endroit où l’on tient les provisions de bouche. ( Cré-dan-se. ) CRËDENCIER. s. m. Celui qui tient la crédence, qui, dans une grande maison, dans un collège , etc. , est chargé de la garde et de la distribution des provisions de bouche. ( Cré-dan-sié. ) CRÉDIBILITÉ, s. f. {Credibilis.) Motifs de crédibilité , Les motifs que l’on a pour croire que la religion chrétienne est vraje. CRÉDIT, s. m. (. Creditum. ) Réputation d’être solvable et de bien payer , qui fait que Ton trouve aisément à emprunter. ) Ou* vrir, faire un crédit à qqn., L’autoriser à prendre à une caisse jusqu’à concurrence d’une certaine somme, ou même tout l’argent dont il aura besoin. | Faire crédit, donner à crédit, Sans exiger sur l’heure le payement. ) À crédit, Inutilement, en vain, sans profit, fam. ; Sans preuve, sans fondement. | Se dit en parlant Des papiers ou effets de commerce qui ont plus ou moins de cours sur la place , parmi les négociants. | La partie d’un compte où l’on écrit ce qui est dû à qqn. ou ce qu’on a reçu de qqn. I Autorité, pouvoir, considération. ( Cré-di. "") CRÉDITER, v. a. Écrire sur le journal et sur le grand livre ce que l’on doit à qnn. ou ce que l’on a reçu de qqn. Être crédité sur une ville > Avoir ’des lettres de crédit sur cette ville. CREDO, s. in. Le symbole des apôtres, qui contient les articles principaux de la foi,
