Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/296

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DE

DATURÀ. s. m. Genre de plantes de la famille des Solanées , toutes plus ou moins narcotiques et vénéneuses. — L’espèce qui . est cultivée dans qqs. jardins à cause de ses grandes fleurs blanches et odorantes. DAUBE, s. f. Sorte d’assaisonnement qu’on fait à certaines viandes, | La viande qui est assaisonnée de cette sorte. (Dô-be.) DAUBER, v. a. (Dubba, saxon.) Battre à coups de poing. Pop. | Fam., Railler > injurier qqn. , parler mal de lui, (Dô-bé.) DAUBEUR. s. m. Celui qui raille f qui médit. Fam. (Dô-beur.)

DAUPHIN, s. m. (Delphinus.) Genre de mammifères de la famille des Cétacés, qui ont la forme extérieure d’un poisson. I Constellation de l’hémisphère septentrional. | Le titre que portaient les princes du Viennois ou Dauphin è , et qui avait passé aux fils aînés des rois de France , depuis la réunion de cette province au roj’aume. On appelait Dauphin e, La femme du Dauphin. (Dô-fin.) DAURADE, s, f. V. Dorade,

D’AUTANT, loc. adv. V . Autant. DAVANTAGE, adv. Tlus. Il s’emploie toujours absolument. | Plus longtemps. ( — ta-je.) DAVIER, s. m. Instrument de fer ou d’à* cier , en forme de tenaille courbée , dont les dentistes se servent pour arracher les dents. (Da-vié.)

DE. prép, (De,) Marque Un rapport de départ , de séparation , d’extraction , de dérivation , d’origine , etc. (Marque La relation d’une distance ou d’une durée qcq. avec le lieu, avec l’époque .où elle commence. | Marque l’espèce de relation qui est entre les personnes ou les choses. | A qqfs. pour complément le mot qui désigne La personne ou la chose d’où part l’action qu*éprouve une autre personne, une autre chose ; et alors il équivaut à la prép, par, | A souvent pour complément le nom qui indique La matière, l’instrument, le moyen, l’objet indirect de l’action, la cause, etc. ] Avec l’expression qu’on lui donne pour régime, indique La manière dont une action se fait, s’exécute, et qqfs. exprime un état. [Sur, touchant, concernant, relativement a. | Régit le mot ou les mots qui servent à déterminer , à préciser la signification d’un adjectif. | Sert à déterminer d’une manière analogue les substantifs qui désignent une personne considérée par rapport à une certaine qualité. | Souvent la prép. De a pour complément un>verbe à l’infinitif , lorsqu’elle sert à déterminer les mots qui expriment une action , une qualité. | Se place de même entre certains verbes actifs et l’infinitif qui indique l’objet direct de l’action. | Après les noms, s’emploie pour marquer Appartenance, dépendance. I Marque ; i° Rapport d’une chose à celui qui Ta faite t etc. | a° Rapport d’une personne ou d’une chose au lieu d’origine ; d’une chose au lieu où elle a été fuite ; où elle s’est passée , etc. | 3° Rapport DEB

aS*

au temps. | 4* Rapport à la cause. | 5° Rapport à l’instrument. | 6° Rapport d’une personne à iine autre, établi par les liens du sang, pa’r qq. alliance, par les sentiments, le devoir , les conventions , elc. | 7 Rapport d’une chose à ce qu’elle concerne , à son objet , à sa fin , à son but. 8° Rapport parti* culier au sujet traité, à la,chose expliquée, enseignée , etc. | 9 Rapport à la destination habituelle ou momentanée. | io° Rapport à la profession. | ri Rapport à la condition. i2° Rapport d’une personne ou d’une chose à ce qui la modifie et la distingue, à sa qualité, à sa nature, etc. | i3° Rapport du contenant au contenu. 1 14 Rapport de la partie au tout, à l’ensemble. | i5° Rapport d’une* chose à ce dont elle est formée, composée. | 16 Rapport particulier d’une chose à la ma* tière dont elle est faite. ) 17 Rapport d’une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l’idée accessoire de retranchement ou d’extraction. | La prép. De n’est souvent qu’un mot partitif désignant Une quantité vague r un nombre indéterminé. Boire du vin. | Subst. m. Mettre le de devant son nom. Fam. | Sert à unir le nom commun d’une chose avec le mot ou l’expression qui la distingue de toutes les autres choses semblables. Le fleuve du Rhône* | Exprime l’excellence d’une chose sur toutes les autres choses de même nature. Le saint des saints . | Marque Conformité. Je suis de votre avis. | De, sert à former un grand nombre de composés, et modifie plus ou moins latsignification du mot simple : Découler (couler de haut en bas), etc. DÉ* s. m. ï*etit morceau d’os ou d’ivoire , de figure cubique , ou à six faces , dont chacune est marquée d’un différent nombre de points, depuis un jusqu’à six, et qui sert à jouer ; n, autr. De à jouer* | Avoir le^dé,. Être le premier à jouer. | Fam. , À ’vous le dé y C’est à vous à parler, à répondre, à agir.

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La partie cubique d’un piédestal dit de Petits cubes de pierre qu’on p sous des poteaux , des colonnes , des vases , etc. , pour les isoler de terre. DÉ. s. m. Petit instrument de matière solide, dont celui ou celle qui coud se garnit le bout du doigt , ou le milieu du doigt , afin de pousser l’aiguille plus facilement et sans risquer de se blesser ; n. autr.Zte’ à coudre. DÉBÂCLAGE, s. m. Action de débàcler un port , des bâtiments , etc. ( — cla-je.) DÉBÂCLE, s. f. Rupture de la glace qui couvrait une rivière , et qui se partage alors en glaçons dont la descente est plus ou moins rapide. | Fam., Tout changement brusque et inattendu qui amène du désordre, de la confusion. | Débâclage.

DÉBÂCLEMENT. s. m. Le moment de la débâcle des glaces ; ou L’action de débâcler un port, des navires, des bateaux, ( — cle-man.)

DÉBÀCLER. v. a. (Debaculare ( Débar-