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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/304

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DEC

e réduire à ses principes ; séparer les éléments

dont il est composé. | Produire dans qq. substance une altération ordin. suivie de corruption , de putréfaction, de dissolution , etc. I Se dit en parlant De l’altération des traits du visage par l’effet de la maladie, de la mort, de qq, passion violente , etc. (Dé-con-po-zé.) DÉCOMPOSITION, s. f ; Résolution d’un corps en ses principes, séparation de ses cléments. | Altération ordmair. suivie de corruption , de putréfaction , de dissolution, etc. (Dé-con-po-zi-sion.) DÉCOMPTE, s. nu Ce qu’il y a à rabattre, à déduire sur une somme qu’on paye. | Faire le décompte, Rabattre sur une certaine somme, ou Faire la supputation de ce qu’il y a à rabattre. Payer le décompte , Payer ce qui est dû en retenant ce qu’on a avancé. (Dé-con-te.) DÉCOMPTER, v. a. Déduire, rabattre d’une somme. | Fam., Rabattre de l’opinion qu’on avait d’une chose, d’une* personne. (Dé-con-té.) . DÉCONCERTER, v. a. Troubler un con- ( cert de voix ou d’instruments. | Rompre les mesures de qqn., l’arrêter dans l’exécution de ses projets, etc. | Troubler, interdire qqn., lui faire perdre contenance, ( — sër-té.) DÉCONFIRE, v. a. Défaire entièrement dans une bataille. (Vi.) | Par plaisanterie, Déconfire qqn., Le réduire à ne savoir pi nique dire, ni quelle contenance tenir. DÉCONFITURE, s. f. Entière défaite. (Vi.) | Fam., La ruine entière d’un négociant , d’un banquier, etc. | Insolvabilité , état d’un débiteur dont les biens ne sont pas suffisants pour payer ses dettes. DÉCONFORT, s. m. Découragement , désolation d’une personne qui se voit sans secours. (Vi.) (Dé ;con-for.) DÉCONFORTER, v. a. (Fortis.) Décourager, abattre , affliger. (Vi.) DÉCONSEILLER, v. a. Dissuader, conseiller de ne pas faire qq. ch., en détourner par ses raisons, par ses avis. (Dé^con-së-llé [11 m.].) DÉCONSIDÈRE, ÉE. adj. Qui n’est plus iugé digne de considération, d’estime.. DÉCONTENANCER, v, a. Faire perdre contenance à qqn. | Pron., Perdre contenance par timidité, par embarras. | Décontenancé, ée. part. Qui a perdu contenance, ou Qui de soi-même n’en a point. ( — nansé. ) DECONVENUE, s. f. Malheur, mauvais succès. Fam. DÉCOR, s. m. (Decus.) Ce qui décore. • On ne le dit que Des peintures de bâtiment qui font partie de la décoration intérieure des appartements. DÉCORATEUR, s. ni. Celui dont la prox fession est d’orner l’intérieur des appartements , ou qui fait des décorations pour les DEC a théâtres, pour des fêles, etc. — Adj., Peintre décorateur. DÉCORATION, s. f. Embellissement , ornement. | En parlant De théâtre , La représentation des lieux où Faction est supposée se passer. ] Au plur., Les châssis et les toiles peintes qui forment l’ensemble d’une décoration. | Marque d’honneur, de dignité* ( — ra-sion.) DËCORDER. v. a. Détortiller une corde, séparer les petites cordes dont elle est composée. ÊÉCORER. v. a. {pecorare.) Orner, parer. | Honorer d’une décoration, revêtir d’un litre , d’une dignité, DÉCORTICATION. s. f. ( Decorticatio.) Action d’écorcer ou de peler des branches, des racines, des graines, etc. ( — ca-sion.) DÉCORUM, s. m. T. lat. Garder, observer le décorum, Garder les bienséances. Blesser le décorum , Choquer les bienséances. (Dé-co-ro-me.) DÉCOUCHER, v. n. Coucher hors de chez soi , hors du logis où l’on a accoutumé de coucher. | ,V.’a. Être cause que qqn. quitte le lit où il couche, Fam. DÉCOUDRE, v. a. (Seconj. c. CoudreA Défaire une couture, ce qui est cousu. | Faire une blessure en long , comme le sanglier lorsqu’il déchire le ventre d’un chien. (Vi.) | Se dit, pron., Des choses dont la couture vient à se défaire. | V. n. S’emploie avec la particule en , et en parlant Des .personnes qui se déterminent et se disposent soit à qq. combat, à qq. contestation, soit à des jeux , à des exercices qui sont une manière de combat. Fam. | Décousu, ue. adj. Propos sans suite, style qui n’a point de liaison , etc. | Subst, m. Le décousu du style, DÉCOULEMENT, s. m. Flux, mouve-* ment de ce qui découle peu à peu et de suite. (Vi.) ( — le-man.) DÉCOULER, v. n. Couler. Se dit Des choses liquides qui tombent peu à peu et de suite. | Se dit De certaines choses spirituelles et morales. DÉCOUPER, v. a. Couper par morceaux, | Se dit en parlant Des éloffes que Ton coupe avec art à petites taillades, soit qu’on enlève la pièce , soit qu’on ne l’enlève pas. | Couper du carton, du papier, etc., de manière que ce qui eu reste ait la" figure de qq. objet, une forme déterminée. | Détacher, en coupant tout autour, les figures ou autres objets qui sont représentés sur une toile, sur du papier, etc. | Découpe, subst. Un parterre formé de divers compartiments destiné à recevoir des fleurs. DËCOUPEUR, EUSE, s. Celui, celle qui travaille en découpure. (— eu-ze.) ( DÉCOUPLE ou DÉCOUPLER, s. m. Action de détacher les chiens pour qu’ils courent après la bête. T 9