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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/311

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clin, de déchéance. | Se dit Des notes d’une gamme ^considérées comme parcourues en montant ou en descendant. | Sert à marquer la proximité ou l’éloignement qu’il y a entre parents , à l’égard de la tige qui leur est commune. |- La différence de plus ou de moins dans les qualités sensibles. [Se dit en parlant Des qualités morales, des passions, des sentiments, etc. | Se dit De chacune des divisions principales qui sont marquées sur Tech elle des instruments destinés h mesurer le plus ou le moins d’intensité, d’accroissement, de pesanteur, etc., de certaines choses. | Chacune des trois cent soixante ou des quatre cents parlies égales de la circonférence. | Par degiiks. loc. adv. Graduellement. DÉGRÉER, v. a. Se dit en parlant D’un bâtiment dont on ôte les agrès, les voiles, les cordages^ etc. DÉGRÈVEMENT, s. m. Action de dégrever qqn M de diminuer son imposition jugée trop forte. ( — ve-man.) DÉGREVER, v. a. Diminuer une imposition , une taxe jugée trop forte. DÉGRINGOLADE, s. f. Action de dégringoler. Fam. DÉGRINGOLER, v. a. Descendre avec précipitation , et souvent plus vite qu’on ne voudrait. | Rouler du haut en Las, Fam, DÉGRISER* v. a. Faire passer l’ivresse. | Détruire l’illusion, le charme, l’espérance. Fam. (’Dé-gri-zé.) DÉGROSSIR, v. a. rtter le plus gros de la matière, pour la préparer à recevoir la forme que Far liste , que l’ouvrier veut lui donner.) Ébaucher. I Commencer à débrouiller, à éclaircir. (De-^ro-sir.) DÉGUENILLÉ, EE. adj. Dont les vêtements sont en lambeaux. (Dég-e-ni-llé [11 m.].) DÉGUERPIR, v. a. Abandonner la possession d’un immeuble. | V. n. Sortir, se retirer d’un lieu malgré soi. Fam, (Dég-ër-pir {g m.].) DÉGUERHSSEMENT, s. m.’Abandonnement de la possession d’un immeuble, (Dégër-pi-se-man [g m.].) DÉGUEULER, v. n. (Gala,) Vomir, rendre gorge, lias, (Dég-eu-lé [g m.].) DÉGUIGNONNER. v. a. Faire cesser le guignon, le malheur. Fam. ( Dég-i-/*o-né [g et 11 m.].ï DÉGUISEMENT, s. m. Ce qui sert à déguiser une personne. | L’état d’une personne déguisée. | Fausse apparence. | Dissimulation , artifice pour cacher la vérité. (Dég-i-ze-man [g m-1-) DEGUISER, v. ^{TFeise, ail.) Travestir une personne de telle sorte qu’il soit difficile de la reconnaître* | Cacher qq. ch. sous des apparences trompeuses. | Présenter, raconter une chose autrement qu’elle n’est, dans l’intention d’abuser, de surprendre. [ Prou.,Se montrer tout autre qu’on n’est réellement. (Dég-i-zé *[g m.].) DÉGUSTATEUR, s. m. Officier qui vérifie et constate la qualité des boissons. [ Adj. Commissaire dégustateur. | [g ni.] DÉGUSTATION, s. f, (Degustatio.) Essai qu’on fait des liqueurs en les goûtant. (Dégus-ta-sion [g m.].) DÉGUSTER, v. a. Goûter du vin ou qq. autre boisson, pour en connaître la qualité. I [S m -l DÉHÂLER. v, a. Ôter l’impression que le hâle a faite sur le teint. (Dé-a-Ié.) DÉHANCHÉ, ÉE. adj. Qui a les hanches rompues ou disloquées. Se dit Des hommes et des chevaux. [Se dit, fam., De ceux qui marchent sans être fermes sur leurs hanches. ( Dé-au-ché. )

DËHARNACHEMENT. s. m. Action de

déharnacher. (Dé-ar-na-che-man.) DÉHARNACHER, v. a. Ôter le harnais à un cheval de trait. (Dé-ar-na-ché. ) DÉHISCENCE. s. f. Manière dont s’ouvrent les anthères pour laisser sortir le pollen, ou le péricarpe pour laisser échapper les graines, les semences. (Dé-is-san-se.) DÉHISCENT, ENTE. adj, {Dehiscere.) Se dit Des parties qui s’ouvrent d’ellesmêmes à leur maturité, telles que les fruits du lis, de la jusquiame t de la balsamine, etc. ( Dé-is-san ; au-le. ) DÉHONTÉ, ÉE. adj. Ébonté, sans honte, sans pudeur. ( Dc-on-té. ) DEHORS, adv. de lieu. Hors du lieu , hors de la chose dont il s’agit. | Mettre aan, dehors, Le chasser, lui donner son congé. | Mettre dehors un billet , etc. , Le mettre en circulation en le plissant à Tordre de qqn. | La pleine mer, le large. | De dehors , en dehors, par dehors, De l’extérieur, à l’extérieur, par l’extérieur. | Fam,, Être en dehors, Etre d’une extrême franchise. | En dehors , s’emploie avec de, comme loc. prép. En dedans et en dehors de la ’ville. | Par dehors , prép. Il passa par dehors la "ville, | Subst, La partie extérieure de qq. ch. |Subst. plur. Apparences. (De-or.) DÉICIDE, s. m* {Deus, cœdo.) Mot emplpyé quelquefois en parlant des Juifs et de la mori de Noire-Seigneur. ( Dé-i-si-de. ) DÉIFICATION, s. if. Apothéose, action par laquelle on déifie, on divinise. (Dé-i-fi-casion. ^ DEIFIER, v. a. (Déifiais.) Admettre, placer au nombre- les dieux, diviniser. DÉISME, s. m. Système de ceux qui, rejetant toute révélation, croient seulement à l’existence de Dieu. DÉISTE, s. des 2 g. Celui ou celte qui reconnaît un Dieu, mais qui rejette toute religion révélée. Adj. , Les philosophes déistes. DÉ1TÉ. s. f. (Deitas, b, 1.) Divinité, dieu ou déesse de la Fable, Poét. DÉJÀ, adv, de temps. Dès l’heure présente, dès à présent. (Dès lors, dès le temps,