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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/54

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APETISSER. v. a. Rendre plus petit, | V. n. , Devenir plus petit. (A-pe-ti-se.) APHÉLIE, s. ni. et adj. des a g. (Apo y hélioj, gr. ) Le point de l’orbite d’une planète où elle se .trouve à sa plus grande distance du soleil. (A-fé-lie.) . APHÉRÈSE, s. f ; {AphairesU, gr.)Fjg., Retrancher une syllabe ou une lettre au commencement d’un mot, L’Aphérèse eu d’un grand usage dans Us ètymôtbgies ; c’est ainsi que de Gibbosus nous avons jait Bossu. (A-fé-rè-ze.) APHONIE, s f. (Aphonia, gr.) Privation de la voix. ( A-fo-nie. ) APHORISME, s. m. (Aphorismos, gr.) Sentence ou maxime énoncée en peu de mois. Les aphorismes a ? Hippocrate, Aphorismes de jurisprudence. (A-fo-ris-me.) APHTHE. s. m. {Aphtai, gr.) Petit ulcère qui vient dans la bouche. Éruption pustuleuse. ( Af-te. ) APHYLLE. adj. des a g. (A, pkullon, gr.) Dépourvu de feuilles. (A- fi-le.) API. s. m # (Apium.) Pomme petite, et ordinairement colorée d’un rouge vif. APITOYER, v. a. Toucher de pitié. | Pron, t Compatir, témoigner sa pitié. (A-pitoua-ié. ) APLANIR, v. a. (Pianus.) Rendre uni , plane. | Fig., Lever les empêchements. APLANISSAIENT, s. m. Action d’aplanir ; État decequi est api. (A-pla-ni-se-man.) APLATIR, v. a. Rendre plat. APLATISSEMENT, s. m. Action d’aplatir ; État de ce qui est aplati. (A-pla-ti-se-inan,) APLOMB, s. ml (Ad f plumhum.) Ligne perpendiculaire au plan de l’horizon. | Fjg., Assurance dans la manière de se présenter, d’agir. | La pondération des figures. | Diplôme, loc. adv. Perpendiculairement, sans vaciller. (A-plon.) APOCALYPSE, s. f. {Apokalupsis, ’gr. ) Révélation. Le livre canonique t tjui contient les révélations faites à saint Jean TÉ liste. (A-po-ca-lip-se.) APOCALYPTIQUE, adj. des a g. Fort obscur. ( A-po-ca-lip-tic-e.) APOCO. s. m. (Dapoco, it.) Un homme de peu d’esprit ou de sens. APOCOPE, s. f. (Apokopê, gr.) Retranchement d’une lettre ou d’une syllable à la fin d’un mot APOCRISIAIRE. s. m. (Apokrisianos, gr.) Chez les Grecs du Bas-Empire, Nom des envoyés qui portaient les réponses des empereurs. | Officier public chargé de l’expédition des édits et des actes. [Envoyé ecclésiastique résidant auprès de qq. cours, (Bans les anciens monastères, Celui qui avait la garde du trésor. | Sous Charleinagne , Le grand aumônier portait ce titre. (A-po-cri-zi-è-re.) APOCRYPHE, adj. des 2 g. ( Apokru-Pttos, gr. ) Inconnu , «taché. Se dit De certains livres que l’Église ne reçoit pas pour eaue-Lvange- niques. 1 1 Dont ,1 autorité est suspecte. | Dont on doute. (A-po-cri-fe.) APOCYN. s. m. (Apoku/wn, gr.) Genre de plantes exotiques, à cinq é lamines. (Apo-sin. ) . t . , ’ APODE, adj. des a g- : et subst. m. (ApouS) gr.) Qui est sans pieds, Sans na* geoires ventrales. APODICTIQUE. adj. des s g. (Apodéiktikos, gr.) Démonstratif, évident. (A-podic-tic-e. ) APOGÉE, s. m. et adj. des a g. ( Apo, gaia y gr. ) Le point où une planète se trouve à la plus grande distance de la terre. |~Fig., Le point le. plus élevé. (A-po-jée.) APOGRAPHE. s. m. (Apographô.) Copie d’un écrit, d’un original. ( A-po-gra-fe.) APOLLON, s. m. (Apollo.) Dieu du Parnasse, qui présidait aux beaux-arts, et particulièrement à la poésie. APOLOGÉTIQUE, adj. des a g. (A pologeticus. ) Qui contient une apologie. | Subst. m., L’Apologie de Tertullien pour les chrétiens. ( A-po-lo-jé-tic-e, ) APOLOGIE, s. f. (Apotogia.) Discours pour la justification, pour la défense de qqn. | Tout ce qui est propre à justifier, (A-po-lo-jie.) • APOLOGISTE, s. m. Celui ’qui fait une apologie de qqn. ( A-po-Io-jis-te.) APOLOGUE, s. m. {Apologus.) Petit récit d’un lait dans lequel on a pour but de présenter d’une manière indirecte une vérité morale et instructive. ( A-po-log-e. ) APONÉVROSE, s. f. ( Aponcarosis , gr.) Sorte de membrane ferme, blanche et luisante, qui forme l’extrémité des muscles, qui les enveloppe. (A-po-né-vro-ze.) APONÉYROTIQUE. adj. des 2 g. Qui appartient, qui a rapport aux aponévroses. ( A-po-né-vro-tic-e. ) APOPHTHEGME. s. m. (Apopfuhcgma, gr.) Dit notable de qq. personne illustre. ( A-pof-tëg-me. ) APOPHYSE, s. f. (Apop/iusis, gr.) Saillie qui s’avance hors du corps d’un os. ( A-po-fi-ze. ) APOPLECTIQUE, adj. des a g. Qui appartient à l’apoplexie. | Qui parait menacé d’apoplexie, Qui en a eu des attaques, j Se dit Des remèdes qu’on emploie contre l’apoplexie, (A-pop-lèc-tic-e. ) APOPLEXIE, s. f. (Apopfêxia, gr.) Maladie caractérisée par la perte plus ou moins complète du sentiment et du mouvement, sans que la respiration et la circulation soient interrompues. (A-pop-lëc-sie.) APOSTASIE, s. f. (Apostasia.) Abandon public d’une religion pour une autre, d’une doctrine, etc. | L’action d’un religieux qui l’énonce à ses vœux et à son habit. ( A-posta-zie. ) APOSTAS1EK. v. u. Tomber dans l’apostasie. ( A-pos-ta-zié.)