Aller au contenu

Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ATTITUDE, s. f. Position au corps. | La situation dans laquelle on se trouve à l’égard de qqn. , dispositions où Ton parait être. (A-U-tu-de.) ATTOUCHEMENT, s. m. Action de toucher. (A-tou-che-nian.) ATTRACTIF , IVE. adj. Qui a la propriété d’attirer. (A-trac-tif.) ATTRACTION, s. f. (Attractio.) Action d’attirer, force qui attire. (A-trac-sion.) ATTRACTIONNAIRE, adj, et s. des i g. Nom des partisans du système de l’attraction. (A-trac-sio-nè-re.) ATTRAIRE. v. a. (Attrakerc.) Attirer, faire venir par le moyen d’un appât. (A* irè-re.) ATTRAIT, s. m. Ce qui attire agréablement ; ou L’inclination, le goût. | Au plur., se dit Des agréments et des charmes d’une femme. (A-trè.) ATTRAPE, s. f. (Trappa, b. L) Tromperie, apparence trompeuse. (A-tra-pe.) ATTRAPE-LOURDAUD, s. m. Voyez Attraper igaud. ATTRAPE-MOUCHE, s. m. Nom donné à diverses plantes dont les feuilles ou les fleurs se ferment lorsqu’un insecte ’ ient s’y poser. ATTRAPE-NIGAUD, s. m. Ruse grossière. ( ni-gô.) ATTRAPER, v. a. Prendre à une trappe , à un piège. |Fam., Prendre sur le fait. | Fig., Surprendre artificieusement*, tromper, | Occasioner un mécompte. | Atteindre en courant, ou Saisir au passage. | Prendre, gagner, recevoir. I Fig., Obtenir par ruse, par adresse. | Il se dit également De ce qui échoit à. | Avoir en partage. | Frapper, heurter. | Cç cheval s ’attrape , Il se donne des atteintes en marchant. | Fig., Saisir une pensée , etc. , pour l’exprimer, pour la rendre. (A-tra-pé.) ATTRAPEUR, EUSE. adj. Celui, celle qui trompe, qui obtient par séduction. (Atra-peur ; ze.) ATTRAPOIRE. s. f. Machine pour attraper les animaux. | Fig. et fam., Tour de finesse dont on se sert pour surprendre. (Vi.) (A-tra-poua-re.) ATTRAYANT, ANTE. adj. (Attrahcns.) Qui a de l’attrait. (A-trë-ian.) ATTRIBUER, v. a. (Attrièuere.} Attacher, annexer, conférer qq. prérogative, etc. | Prétendre. | Rapporter, référer une chose à celui qu’on prétend en être la cause. | Affirmer qu’une personne, qu’une chose a une certaine qualité. (A-tri-bii-é.) ATTRIBUT, s. m. {Attribution.) Ce qui est propre et particulier à un être. | Ce qui sert à caractériser une figure mythologique ou allégorique. | Ce qui s’affirme ou se nie du sujet d’une proposition. (A-tii-bu.) ATTRIBUTIF, IYE. adj. Qui attribue. (A-tri-bu-tif.) ATTRIBUTION, s. f. (Attriùutio.) Con-AUB cession de prérogative. Le privilège même. |Tout dioit qu’une personne chargée de qq. fonction a de prononcer sur certaines affaires, etc. (A-tri -b u-s io n.) ATTRISTANT, ANTE. adj. Qui attris’.e. (A-tris-tan.) ATTRISTER, v. a. (Tristis.) Rendre triste, affliger. (A-tris-té.) ATTRITTON. s. f. (Attritio.) L’action de deux corps durs qui s’usent par un frottement mutuel. | Regret d’avoir offensé Dieu , causé par la crainte des peines. (A-tH-sion.} ATTROUPEMENT, s. m. Rassemblemeni tumultueux. (A-trou-pe-man.) ATTROUPER, v. a. (Turbo.) Assembler plusieurs personnes en troupe et tumultueusement. (A-trou-pé.) AU. Mot formé de à et de le. Il s’emploie avec les noms masculins qui commencent par une consonne ou par une h aspirée. Céder au torrent. | Au plur. Aux* (Ô,) AUBADE, s. f. Concert donné en plein air, vers l’aube du jour , sous les fenêtres d’une personne. | Fig. et par ironie, Avanie, peur faite avec vacarme à qqn. Fam. (Ô-bade. ) AUBAIN. s. m. (Albanus, b. I.) Etranger qui n*est pas naturalisé dans le pays où il demeure. (Ô-bin.) AUBAINE, s. f. Succession aux biens d’un étranger qui meurt dans un pays où il n’est pas naturalisé. | Fig. et fam. , Tout avantage inespéré qui arrive à qqn. (Ô-bène. ) AUBE. s. f. (Atùa.) La pointe du jour. (Ô-be.) AUBE. s. m. Vêtement ecclésiastique, de toile blanche , et qui descend jusqu’aux talons. AUBÉPINE, s. f. (Alba, spina.) Arbrisseau épineux du genre Néflier, q^ui produit de petites fleurs blanches. (Ô-be-pi-ne.) AUBERE, adj. des * g, (Albellum.) Couleur de fleur de pêcher. | Subst. masc, , La robe d’un cheval aubère. (Ô-bè-re.) AUBERGE. s :L(Albergo, it.) Maison où Ton trouve à manger et à coucher en payant. |En parlant De l’ordre de Malte. Lieu où les chevaliers de chaque langue étaient nourris en commun. (O-bèr-je.) AUBERGINE, s. f. Espèce de morelle qui porte des fruits blancs semblables à des œufs , et de couleur violette, jaune, ou rougeâtre. (ô-bër-ji-ne.) AUBERGISTE, s. des a g. Celui ou celU qui tient auberge, (Ô-bër-jis-te.) AUBIER, s. m. (Albus.) La partie tendre et blanchâtre qui est entre Técorce et le corps de l’arbre. (Ô-bié.) AUBIFOIN. s. m. (Album fœnum.) Plante qui croît ordinairement parmi les blé* , et dont la fleur est bleue. ((>bi-fouin.) AUBIN, s. m. Allure d’un cheval, qui tient de l’amble et du galop. ((Vbin.)