Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/79

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Qui aide , dont on tire du secours. | Se dit D^s verbes qui servent à former plusieurs temps des autres verbes. (Ôc-si-li-e-re.) AVACHIE. (S*), v. pron. ( Vacca^ Devenir lâche, mou, sans vigueur. Se dit des femmes, des étoffes, etc. AVAL. s. m. Souscription qu’on met au bas d’un effet de commerce , et par laquelle on s’oblige d’en payer le montant , s’il n’est pas acquitté par celui qui a souscrit ou accepté l’effet. AVAL. s. m, (Ad, vallis. ) Le côté vers lequel descend la rivière. S’emploie avec De, et sans l’article. Pays d’ami. Vent d’aval, Tout vent qui souffle de l’un des points compris entre le nord-ouest et le sud-ouest. | À vau-l’eau, loc. adv. Suivant le courant de l’eau. | Prov. et fig, , V affaire est ailée à vau-l’eau , Elle n’a pas réussi. AVALAISON ou AVALASSE, s. f. Chute d’eau impétueuse qui vient des grosses pluies formées en torrents. | Vent d’aval qui dure depuis huit jours et plus sans varier. (A-va--lë-zon ; A-va-la-se.) AVALANCHE, s. f. {Ad, vallis. ) Masse considérable de neige durcie qui se détache du sommet glacé des hautes montagnes. AVALASSE, s. f. V. Avalaisoït. AVALER, v. a. (Ad, vallis.) Faire passer par le gosier dans l’estomac. | Prçv. et fig. , Avaler des couleuvres , Recevoir des dégoûts , des chagrins qu’on est obligé de dissimuler. | Croire, endurer. | Abaisser, faire descendre. | Avaler une branche, Ja couper près du tronc. | V.n., Suivre le courant de la rivière. | Pron., Pendre, descendre trop bas. | Avale, ee. adj., Qui pend un peu. AVALEUR. s. m. Celui qui a l’habitude d’avaler. | Prov, et fig. , A valeur de pois gris , Glouton. A valeur de charrettes ferrées, Fanfaron. AVALOIRE. s. f. Gosier. Fam. | Pièce du harnais des chevaux , qui leur descend derrière les cuisses. (A-va-loua-re.) AVANCE, s. f. (Ab y ante.) Partie de bâtiment qui sort de l’alignement du reste du bâtiment, vant qqn L’espace de chemin qu’on a de-Ce qui se trouve déjà de fait ou de préparé. | Sert, avec De et Par, à former des loc. adv. qui marquent Anticipation de temps. | Payement anticipé, déboursé que Ton fait pour qqn. | Première recherche , première démarche pour amener une réconciliation, un traité, pour former une liaison. (A-van-se.) AVANCÉE, s. f. Corps de garde avancé. (A-van-sée.) AVANCEMENT, s. m. Progrès. | L’action de monter en grade. | Avancement d’hoirie, Ce qui se donne par avance à un héritier. (A-van-se-man.) AVANCER, v. a. Porter en avant. | Rapprocher un objet d’un autre. | Est souvent opposé à Différer , retarder, | Faire du pro-AVA grès. | Payer par avance. [ Payer une somme pour le compte de qqn. , fournir aux frais de qq. entreprise. | Fig., Mettre en avant, proposer une chose comme véritable. | Pron., Aller en avant. |, Prolonger en dehors. | Mettre en avant qq. ch. qui fait contracter une sorte d’engagement. | Aller en avant. | Aller trop vite. | Anticiper. | Sortir de l’alignement. | Ouvrage avancé, qui n’est pas contigu au corps de la place , et qui contribue à la couvrir. | Approcher de son terme, — de la fin. | Jeune homme avancé, Qui a fai de bonne heure de grands progrès dans ses études, qui a une raison précoce. (A-van-sé.) AVANIE, s, f. {Havan , turc. ) Vexation que les Turcs exercent envers ceux qui ne sont pas de leur religion pour en extorquer de l’argent. | Fig. et fam,, Affront fait de gaieté de coeur , traitement humiliant qu’une personne reçoit en présence de plusieurs autres. AVANT, (Ah, ante.) Prép. servant à marquer Priorité de temps ; — Priorité d’ordre et de situation I Avant tout, D’abord. Principalement. | Aclv., Le jour d’avant, Le jour précédent. | Prép. insép. Avant-propos. | Avant, adv., s’emploie d’ordinaire avec les mots si, bien , trop , plus , assez , fort, et sert à marquer Mouvement et progrès. | Subst. , La moitié de la longueur d’un bâtiment , depuis le grand mât jusqu’à la proue. (A- van.) AVANT (EN), loc. adv. Au-delà du lieu où l’on est. | Fig. , Mettre en avant, Avancer une proposition. I Devant et à une certaine distance. |Loc. prep,, Il marchait en avant du roi. Adv., Ensuite, après. (An-na-van.) AVANTAGE, s. m. (Ah , ante.) Ce qui est utile , profitable t favorable. | Supériorité. | AbsoL Un succès militaire. | Prendre quel’ qu’un à son avantage, L’attaquer quand on est plus fort ou mieux armé que lui. [ Au jeu de la paume, L’avantage, se dit Lorsque» les joueurs ayant chacun quarante-cinq, l’un des deux gagne ensuite le coup. | Tout ce que l’on donne àvqqn. au-delà de ce qu’il pouvait exiger ou attendre. | Ce que cède ou donne le plus habile à celui qui l’est moins. (A-van-ta-je.) AVANTAGER, v. a. Donner des avantages à qqn. (A-van-ta-je.) AVANTAGEUSEMENT, adv. D’une manière avantageuse. (A-van-ta-jeu-ze -man.) AVANTAGEUX, EUSE. adj. Qui nroduit de l’avantage. | Qui est à t’avantage de qqn. {Confiant, présomptueux, ( A-van-ta-je û ; ze. ) AVANT-BEC. s. m. Angle, éperon de chaque pile d’un pont. (A-van-bèc.) AVANT-BRAS. s. m. Partie du bras depuis le coude jusqu’au poignet. (— bra.) AVANT-CORPS, s. m. Tout ce qui excède le nu de l’architecture. ( — cor.)