Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/91

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gale épineux d’où il découle de la gomme adragant. | Au plur., Bandes de toile ou de dentelle qui pendent à certaines coiffures de femme, j Petites inégalités qui restent à certains ouvrages de métal , et qu’on enlève. BARBE, s. m. et adj, des a g. Cheval de tette partie de la côte d’Afrique qu’on appelle Barbarie. BARBEAU, s. m, (Barbus.) Poisson d’eau douce, qui a quatre barbillons. | Plante qui vient dans les blés , et qui porte des fleurs bleues. | Bleu barbeau , Espèce de bleu clair. (Bar-bô.) BARBELÉ, ÉE. adj. Qui est garni de dents ou de pointes. BARBERIE. s. f. L’art de raser et de coiffer. (Vi.) | Lieu où Ton faisait la barbe. BARBET, ETTE. s. et adj. Chien à poil long et frisé, qui va à l’eau. (Bar-bë ; ë-te.) BARBETTE, s. f. et adj. Batterie d’où l’on tire le canon à découvert, (Bar- b ë-te.) BARBETER. v. n. Se dit d’une voile qui oat, s’agite et ondule, parce que le vent n’y donne pas bien. On dit aussi Barboter, et |)lus souvent Fas’ter. (Bar-bë-i6.) BARBICHON. s. m. Dim. de Barbet BARBIER, s. m. Celui dont le métier est de faire la barbe. (Bar-bié.) BARBIFIER. v. a. Faire la barbe. Fam. (Bar-bi-fi-é.) BARBILLON, s. m. Dim de Barbeau et de Barbe. Au plur., Replis membraneux de la bouche du cheval , du bœuf , placés sous la langue et destinés à faciliter les mouvements de cet organe. (Bar-bi-llon [U m.].) BARBON, s. m. ( Barba. Fam. et par dénigr. , Un vieillard, BARI OTE. s. f. Nom de la lotte et de la loche. BARBOTER, v. n. Exprime le mouvement et le bruit que certains oiseaux aquatiques font avec leur bec quand ils cherchent leur nourriture dans l’eau ou dans la bourbe. (Marcher dans une eau bourbeuse. BARBOTEUR. s. m. Le canard domestique. BARBOTEUSE, s. f. Femme ou fille de mauvaise vie. (Bas.) ( Bar-bo-teu-ze, ) BARBOTINE. s. f, Santoline , qui est la graine de l’armoise de Judée. BARBOUILLAGE, s. m. Enduit de couleur, fait grossièrement à la brosse. | Mauvaise peinture. | Écriture mal formée. I Fig. , Discours confus, embrouillé. Fam. ( Barbou-lla-je [Il m. J. ) BARBOUILLER, v. a. (Barbuia.) Salir, souiller. | Pron., Se barbouiller le visage, Fig, et fam,, Barbouiller du papier, Écrire. Peindre grossièrement avec une brosse. | Abs., Écrire d’une manière indéchiffrable, ou Peindre mal. | Fig. et fam., Prononcer mal, d’une manière peu distincte. | Exprimer ses idées d’une manière confuse. | Bar-BAS bouiller un "éeit t L’embrouiller. ( Barbou-llé [Il m.],) BARBOUILLEUR, s. m. Artisan qui peint grossièrement avec la brosse des murailles f etc. | Mauvais peintre. I Fig. et fam. , Un barbouilleur , Un mauvais écrivain. | Fig. et fam. , Bavard dont les paroles sont confuses, inintelligibles. ( Bar-bou-lleur [ 11 m, ]. BARBU, UE. adj. Qui a de la barbe. | Se dit des touffes de poils. BARBU, s. m. Genre d’oiseaux grimpeurs qui habitent la zone torride , et qui vivent en société. BARBUE, s. f. Poisson de mer plat, nommé aussi Carrelet. BARCALON. s. m. Premier ministre de Siam. BARCAROLLE. s. f. ( Barcaruola , it. ) Chanson italienne, que chantent les gondoliers. ( Bar-ca-ro-Ie. ) BARCELONNETTE. s. f. Lit d’enfant, monté sur deux pieds en forme de croissants. ( Bar-se-lo-ne-te. ) BARD. s. m. (Ba/ire, ail.) Machine à bras propre à transporter des pierres , etc. ( Bar. ) BARDANE. s. f. (Bardana.) Plante à fleurs composées , dont le calice est formé de folioles crochus, et qui croît le long des chemins. BARDE, s. f. ( Barda , it, ) Ancienne armure , faite de lames de fer , pour couvrir le poitrail et les flancs d’un cheval. (Tranche de lard fort mince , dont on enveloppe les chapons, etc. , au lieu de les larder. BARDE, s. m. ( Bar du s. ) Poète , chez les anciens Celtes. | Poète héroïque et lyrique. BARDEAU, s. m. ( Barda , it. ) Petit ais mince et court, ( Bar-dô. ) BkARDELLE. s. f. ( Barda , it. ) Selle faite de grosse toile piquée de bourre. (Bardë-le. ) BARDEE.. a. Couvrir un cheval de l’es pèce d’armure appelée Barde. | Envelopper de bardes de lard. | Charger des pierres, etc., sur un bard. B ARDEUR, s. m. Celui qui porte le bard. BAR DIS. s. m. Séparation de planches qu’on fait à fond de cale, dans un navire de commerce. (Bar-di.) BARD1T. s. m. Chant de guerre des anciens Germains, BARDOT, s. m. ( Rardus. ) Petit mulet qui marche à la tète des antres , et qui porte le muletier avec ses pi o visions. J Fig. et fam., Homme sur qui les autres se déchargent de leur tâche, ou qu’ils prennent pour sujet de leurs plaisanteries. ( Bar-do. ) BARÉGE. s. m. Étoffe de laine, légère et non croisée, qui sert à faire des châles, etc. (Ba-ré-je. ) BARGUIGtfAGE. s. m. Hésitation. Fam. (Barg-i-«a-je [g et n m.].)