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Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/94

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tenue par les clercs des procureurs du parlement de Paris. (Ba-zo-che.) BASQUE, s. f. {Vasco.) Pan d’habit, partie découpée et tombante de certains vêtements. (Basc-e.) BASQUE, s. m, {Fasco.) Nom de nation. | Fam., Courir comme un Basque , Courir fort vite* ’ BASQTJINE. s. f* (rasquina, esp.) Jupon des femmes espagnoles. (Basc-i-ne [c m*].) BAS~REUEF. s, m. Ouvrage de sculpture où les objets représentés ont peu de saillie et sont en partie engagés dans le bloc (Bâre-liëf. ) BASSE* s. L Celle des parties qui ne fait entendre que les sons les plus graves* des accords. Bas se contrainte, Celle dont le chant, borné à un petit nombre de mesures, ne fait entendre qu’une même phrase, qu’elle : recommence toujours, | Genre de voix propre à chanter la partie de- basse. | Instrument à cordes en forme* de grand violon. J Au plur., Grosses cordes de certains instruments

  • (Bâ-se.) ’*'"’■' ’".*

BASSE, s. f. Endroit où il y a peu de hauteur d’eau ’ et où se trouve . caché un petit banc de sable, etc. BASSE-CONTRE, s. f. Sorte de voix* qui a le même timbre que la basse- taille, ;1 avec moins d’étendue à l’aigu» et davantage au grave. | La partie de chant que la bassecontre exécute. BASSE-COUR. s. f. Cour d’une ferme, d’une maison , où Ton entasse le fumier, et où Ton nourrit la volaille, etc. - t ■ ■ BASSE-FOSSE, s. f. Voyez Fossb. BASSEMENT, adv. D’une manière basse. Fi g. (Ba-se-man.) BASSESSE, s. f. Vice, qui porte à, des sentiments, à des procédés indignes d’un honnête homme, ou d’un homme de cœur* i Sentiment, action qui marque la bassesse ’âme. | Basse -naissance, condition très obscure. | Trivialité ignoble, choquante. (Bàsë-se. ) > BASSET, s. m. Chien de chasse qui a les jambes fort courtes.) Fam., Petit homme dont les jambes et les’ cuisses sont trop courtes pour sa taille. (Ba-së.) ► BASSE -TAILLE, s. f . La voix qui- est entre le second ténor et celle qui’ ne fait entendre que les sons graves de’ l’harmonie.) Genre de voix propre à chanter la basse. (Bâ-se^ta-lle [Il m.].) BASSE-TAILLE, s, f. Bas-relief. , BASSETTE. s. f. Jeu de hasard qui se Joue avec des cartes, espèce de pharaon. (Ba-së-te.) ; BASSIN, s. m. (Baccmus, b.l.)"Grand plat creux, de forme ronde ou ovale. | Plat où l’on reçoit les offrandes à la messe. | Prov., fi g. et bass. , Cracher au bassin, Contribuer à quelque dépense. | Pièce d’eau , bordée de pierre ou de marbre. | Le lieu où les bâ-RAS

timents jettent l’ancre, (Grande enceinte pratiquée dans un port à marée , et fermée par des portes ou des vannes. I Vaste plaine entourée de montagnes ou de collines élevées, ) Grande cavité osseuse qui forme la paroi inférieure de l’abdomen. (Ba-sin.) BASSINE, s. f. Bassin large et profond dont on se sert pour y faire chauffer, etc. , diverses substances. (Ba-si-ne.) BASSINER, v. a. Chauffer avec une bassinoire. | Humecter, fomenter en mouillant avec une liqueur tiède ou chaude. {Ba-si-né.) BASSINET, s. m. (Bacinetum, b. L) Petite pièce creuse de la platine d’une arme à feu, dans laquelle on met l’amorce. | Chapeau de fer que portaient les hommes d’armes. | Cavité dans laquelle aboutissent tous les entonnoirs du rein. [ Renoncule à longs jets rampants. (Ba-si-në.) BASSINOIRE, s. f. Bassin à manche, servant à chauffer le Ut. (Ba-si-noua-re.) BASSON, s. m. Instrument de musique à vent, qui, dans les orchestre ?, sert à exécuter des parties de basse.» j * Musicien qui joue de cet* instrument. (Ba-sbn.) BASTANT, ANTE. adj. {Bastare y it.) Qui suffit. (Bas-tan.) ’ ■ ■ BASTE. s. m. L’as de trefTQe, aux jeux de l’hombre, du quadrille, etc. - ’ * BASTER. v. n. {Bastare, itj Suffire. (Vi.) Baste Doitr ceta y ou Baste, Passe pour cela. | // dit cela : baste j il n’en fera rien, BASTERNE. s. f. (BasternaJ) Char attelé de bœufs, en usage chez d’anciens peuples du Nord. (Bas-lër-ne.) BASTIDE, s. f. {Bastita, it.) Dans le midi delà France, petite maison de campagne. BASTILLE, s. f. (Bastum, b. 1.) Construction passagère ou permanente, qu]on élevait soit pour fortifier une place,* soit pour l’assiéger. J Château fort flanqué de plusieurs tours* rapprochées v construit a Paris, sous Charles V et Charles VI, et démoli par le peuple en 1789. (Bas-ti-lle film.].) BASTILLE, EE, adj. Qui a des créneaux renversés et tournés vers la pointe de l’écu. (Bas-ti-Hé [Il m.].) BASTINGAGE, s. m. Parapet qu’on forme autour du pont supérieur d’un vaisseau, avec les hamacs de l’équipage, pour se garantir de la mousqueterie. L’action de former ce retranchement. | Filets tendus verticalement sur le vibord , et destinés à recevoir les hamacs dont on forme le bastingage. (Bas-tin-ga-je.) BASTINGUE. s. f. Toile matelassée dont on se servait pour le bastingage. (Bas-ting-e.) BASTINGUER (SE), v. pron. Faire un bastingage. fBas-ting-é.) BASTION, s. m. (Bastione % it.) Ouvrage qui fait partie de l’enceinte du corps d’une place : il présente en saillie deux flancs et deux faces, et tient des deux côtés à la courtine.