Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/97

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BAUDIR, v. a. Exciter du cor et de là voix. (Bô-dir.) BAUDRIER, s. m, (Baldrellus, b. L) Bande qui pend en écharpe, et qui sert à porter le sabre ou Vépée. (Bô-dri-é.) BAUDRUCHE, s. f. (Baldringum, b. L) Pellicule de boyau de bœuf , qui sert aux batteurs d’or. (Bô-dru-che.) BAUGE, s. f. Lieu fangeux où le sanglier se retire. I Mortier fait de terre grasse, mêlée de paille. (Bô-je.) BAUGUE ou BAUQUE. s. f." Mélange de plantes marines que la mer Méditerranée rejette sur ses cotes, (Bog-e ; ou Boc-e.) BAUME, s. m. (Balsamum.) Substance résineuse et odorante qui coule de certains végétaux. | Médicament composé, qui s’emploie à l’extérieur, et qui a une odeur babamique. | Baume, se dit , figurément, De ce qui adoucit les peines. | Plante odoriférante plus connue sous le nom de Menthe, (Bô-me.) BAUMIER. s. m. Arbre qui donne du baume, celui qui fournit le baume de Judée. (Bômié.) BAUQUE. s, f. K Baugue. BAVARD^ ARDE. adj. et subst. (Babus.) Qui parle sans mesure ou sans discrétion. (Ba-var.) BAVARDAGE, s. m. Action de bavarder. I Discours insignifiant et prolixe. (Ba-varda-je. ) BAVARDER, v. n. Parler excessivement de choses vaines et frivoles. | Parler de choses qu’on devrait tenir secrètes, | Fam. BAVARDERIE. s. f. Défaut du bavard. | Bavardage. BAVAROISE, s, f. Infusion de thé où l’on met du sirop de capillaire au lieu de sucre. (Ba-va-roua-ze.) BAVE. s. f. (Babus,) Salive épaisse et visqueuse qui découle de la bouche. | Salive écumeuse que jettent certains animaux. BAVER, v. n. Jeter de la bayé. BAVETTE, s. f. Petite pièce de toile qu’on attache sur la poitrine des petits enfants pour recevoir la bave. (Ba-rvë-te.) BAVEUSE, s. f. Poisson de mer qui est couvert d’une sorte ,de bave. (Ba-veu-ze.) BAVEUX, EUSE. adj. Qui bave. (Baveu ; ze.) BAVOCHÉ , ÉE. adj. Il se dit Des traits de burin qui ne sont pas nets, etc. BAVOCHER. v. n. Imprimer d’une manière peu nette. BAVOCHURE. s. f. Défaut de ce qui est bavoché. BAVOIS. s. m. Tableau qui contenait l’évaluation des droits seigneuriaux suivant le prix courant des espèces. (Ba-voua.) BAVOLET. s. m. Coiffure villageoise. (Bavo-lë. ) , BAVURE, s, f. Petite trace que les joints BEA des pièces d’un moule laissent sur l’objet moulé. BAYADÈRE. s. f. (Balladera, port.) Femme, dans l’Inde, dont la profession est de danser devant les temples ou pagodes. (Baia-dè-re. ) BAYART. s, m. Sorte de bard en usage dans les ports* (Ba-iar.) v BATER, v. n. (Se conj. c. Payer ?) Tenir la bouche ouverte en regardant long-temps, | Fig., Bayer aux corneilles , Regarder en Fair niaisement. Fam. (Bè-ié.) BAYEUR, EUSE. s. Celui , celle qui regarde niaisement. Fam. (Vi.) (Bè-ieiir ; ze.) BAYONNETTE. V. Baïonnette. BAZAR, s. m. (Bazar, ar.) Marché public en Orient. | A Paris , Lieu couvert où sont réunis des marchands tenant boutique. BDELLIUM, s. m. (Bdellium.) Gommerésine qui vient du Levant et des Indes orientales. (Bdé-lio-me.) BÉANT, ANTE. adj. verbal. Qui présente une grande ouverture. BÉAT, ATE. subst. et adj. (Beatus ?) Dévot, ou Qui fait le dévot. Fam. (Homme qui , dans une partie , est exempt de jouer avec les autres, et de payer sa part. (Vi.) (Bé-a.) BÉATIFICATION, s. f. Acte par lequel le pape , après la mort^d’une personne, déclare qu’elle est au nombre des bienheureux. (Bé-a-ti-fi-ca-sion.) BÉATIFIER, v. a. (Beatificare.) Mettre au nombre des bienheureux. | Rendre heureux. Fam. BÉATIFIQUE. adj» Qui rend* heureux. La vue que les élus ont de Dieu dans le ciel. (Bé-a-ti-fic-e.) BÉAULLES. s. f. pi. Menues" choses délicates que l’on met dans les pâtés, etc. (Bé-a-ti-lle [11 m.].) BÉATITUDE, s. f. (Beatitudo.) Bonheur. La félicité dont les élus jouissent dans le ciel, BEAU ou BEL, BELLE, adj. (Bellus.) Qui plaît aux yeux et fait naître l’admiration. (Bel s’emploie devant tout subst., au sing. , commençant par une voyelle, excepté dans Philippe le Bel, Charles le Bel.) | Le beau sexe, Le sexe féminin, J Se dit D’un air pur et d’un ciel serein Les beaux jours , Le bel âge , la jeunesse. Se dit De tout ce qui plaît au sens de la vue ou au sens de l’ouïe, de tout ce qui fait éprouver un plaisir mêlé, d’admiration. ] Fam., Le beau monde, La société la plus brillante.] Adv., Ce cheval porte beau , Il porte bien sa tête. | Se dit De l’esprit et de ses conceptions. | Un bel esprit f Un homme dont l’esprit est orné de connaissances agréables. Qui a des prétentions à l’esprit. | Noble, élevé, généreux. | Glorieux, honorable. | Bienséant, honnête. | Bon, heureux , favorable , avantageux. I Au jeu de paume, Donner beau. Jouer la balle de ma-