Page:Nodier - Dissertations philologiques et bibliographiques.djvu/143

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assuré contre la fièvre. Elles furent irrévocablement détrônées par les chastes nymphes d’Arcueil.

Et on jugeroit beaucoup trop avantageusement de ma modeste érudition, si l’on supposoit que j’ai tiré ces belles curiosités historiques de Corrozet ou de Dubreul, de Sauval ou de Félibien, de Lebœuf ou de Sainte-Foix, de Hurtault et Magny ou de Piganiol, de Jaillot ou de Martinet, de Mercier ou de Landon, de Dulaure ou de Saint-Victor. Dieu fasse paix à qui en lut jamais un seul ! je les ai prises comme les voilà, dans un bouquin fort ignoré, qui a pour titre : Les Visions admirables du Pélerin du Parnasse, ou Divertissement des bonnes compagnies et des esprits curieux, par un des beaux esprits de ce temps, Paris, Jean Gesselin, 1635, in-8o de 254 pages, parce que j’ai cru devoir à ce volume, réellement fort divertissant, les honneurs d’une commémoration séculaire dont on ne s’est pas avisé la première fois.

C’est le bonhomme Claude Fauchet qui a dit dans son Recueil de la langue et poésie françoise, p. 209 : « Il n’y aye si pauure autheur qui ne puisse quelquefois seruir, au moins pour le tesmoignage de son temps. »

Lisez les bouquins !

Ch. Nodier.